Ce serait la cause n°1 d’infertilité dans les pays dits « développés »… C’est en tout cas la raison pour laquelle de nombreuses femmes éprouvent des troubles du cycle, parfois de l’acné et des problèmes de pilosité, de colère et d’explosion (ce sont les hormones mâles, les androgènes !) : le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
Une condition que je vois beaucoup en cabinet, et que je vous invite à comprendre autrement. On peut faire beaucoup naturellement, c’est la bonne nouvelle !
D’abord, le syndrome des ovaires polykystiques, le SOPK, ce n’est pas une chose, ce n’est pas une seule maladie : c’est un assortiment de symptômes.
Je vais citer ici Lara Briden, Docteur en Naturopathie depuis 20 ans et spécialiste canadienne en Santé des Femmes, que j’admire beaucoup :
« The key primary symptom is failure to ovulate regularly. Failure to ovulate is why you are deficient in estradiol and progesterone. It’s why you have high testosterone, and why you develop secondary PCOS symptoms like hair loss, acne and infertility. »
« Le premier symptôme clé est l’incapacité à ovuler régulièrement. Ce manque d’ovulation est la raison pour laquelle vous manquez d’estradiol et de progestérone. Et c’est la raison pour laquelle vous avez un excès de testostérone, et que vous développez des symptômes secondaires comme la perte de cheveux, l’acné ou l’infertilité. »
Donc la question clé à se poser, quand on est SOPK, c’est : pourquoi moi, dans mon cas particulier, je n’ovule pas ?
Je dis « dans mon cas particulier », car nous sommes toutes différentes ! Il existe plein de raisons de ne pas ovuler !
Si on pense être concernée, il est vraiment important de s’interroger sur son type de SOPK… Cela permet de mettre en place une stratégie adaptée et de se sentir mieux plus rapidement.
Pour vous guider, je voulais vous aiguiller vers ces profils que je rencontre fréquemment dans ma pratique professionnelle (je sais que d’autres spécialistes sont d’accord, Kriss Kresser ou Lara Briden, nous semblons voir les mêmes choses… ) :
SOPK avec insulino-résistance
C’est le SOPK le plus commun, celui que j’ai vu le plus souvent. Les taux d’insuline et de leptine empêchent l’ovulation et stimulent les ovaires pour fabriquer plus de testostérone.
On aura donc tendance à avoir de l’acné et parfois de l’agressivité. L’insulino-résistance est le plus souvent provoquée par le sucre, l’obésité, la cigarette, les graisses hydrogénées et les toxines de l’extérieur.
Bonne nouvelle : on peut agir dessus ! Le mode de vie peut grandement vous aider !
Est-ce que c’est vous ?
- Le médecin vous a dit que vous étiez pré-diabétique, ou bien vous avez eu un résultat anormal à un test de tolérance au glucose. Vous pouvez avoir un taux élevé d’insuline et peut-être d’hormone lutéinisante (LH).
- Vous pouvez être en surpoids, mais ce n’est pas obligatoire. Une résistance à l’insuline peut aussi s’installer après des années de régimes yoyo ou de troubles alimentaires.
Ce que vous pouvez faire :
- Laisser tomber le sucre (si, on peut y arriver !) et perdre du poids si nécessaire. Travailler sur la flore intestinale : avec le mode de vie, comme j’en parle ici, et au besoin pensez aux probiotiques de qualité.
- Améliorer la sensibilité à l’insuline en bougeant. C’est prouvé, le simple fait de marcher une demie-heure par jour (une heure, c’est mieux) améliore grandement la sensibilité à l’insuline.
- Le magnésium joue également un rôle bénéfique sur la sensibilité de l’insuline.
- Au besoin, se renseigner sur la Berbérine.
- Si vous n’y arrivez pas seule, et que vous avez besoin d’être accompagnée, prenez bien soin d’être inscrite à notre newsletter. Vous recevrez ainsi des conseils régulièrement.
SOPK fabriqué par la pilule ou après la pilule
Le but même de la pilule contraceptive, c’est de bloquer notre ovulation et de remplacer nos hormones naturelles (que nous ne fabriquons plus) par des hormones de synthèse. Ces hormones synthétiques ont très peu à voir avec nos hormones naturelles, même si elles portent le même nom. Ainsi, elles sont beaucoup plus fortes que les hormones naturelles et elles ne jouent pas le même rôle. C’est vraiment important d’avoir ça en tête, car il peut arriver que quand on se sèvre d’une dose forte d’hormones de synthèse, le passage vers une ovulation ne se fasse pas, pour de multiples raisons (notamment si la dose était forte, comme avec certaines pilules).
Lorsque l’ovulation a été bloquée et que la femme tente d’arrêter la pilule contraceptive, il se peut très bien qu’elle n’ait pas de problème, bien sûr. C’est même le plus souvent le cas. Pour la plupart des femmes, après l’arrêt d’une pilule, il est naturel de retrouver un cycle régulier en quelques mois, sans trop de heurts.
Pour certaines femmes cependant, le retour à l’ovulation ne se fait pas. Vous n’avez plus vos règles, ou bien elles sont très irrégulières. Vous n’ovulez plus ou vous ovulez moins souvent (cycle anovulatoire), ce qui fait que vous ne fabriquez plus suffisament d’oestrogènes naturels et surtout de progestérone (l’hormone du bien-être, quel dommage !).
Il est dès lors possible de développer certains des signes secondaires du SOPK : peau grasse, souvent aussi déshydratée en même temps, acné souvent forte, troubles de la pilosité, parfois des cheveux fins, perte de cheveux.
Est-ce que c’est vous ?
- Vous aviez des règles normales avant de prendre la pilule.
- Vous avez probablement maintenant des taux sanguins élevés de LH.
- Vous pouvez aussi avoir des taux de LH normaux, mais des taux élevés de prolactine.
Ce que vous pouvez faire : beaucoup de gestes simples peuvent aider une femme à reprendre tout en douceur un cycle normal. Encore une fois, prenez bien soin d’être inscrite à notre newsletter. Vous recevrez ainsi des conseils régulièrement.
Le SOPK créé par une inflammation
L’inflammation, c’est une activation immunitaire chronique. L’inflammation est souvent le résultat du stress, de l’exposition à des toxines environnementales (pollution domestique, pollution externe), de la perméabilité de l’intestin (très commune de nos jours), d’aliments inflammatoires comme le gluten ou les produits laitiers (chez certaines personnes sensibles).
L’inflammation empêche l’ovulation, dérègle les récepteurs hormonaux, et demande aux glandes surrénales de stimuler des androgènes comme le DHEA ou l’Androstenedione.
Est-ce que c’est vous ?
Vous avez d’autres symptômes de maladie auto-immune telle que des infections récurrentes, des maux de tête, des douleurs dans les articulations ou un problème de peau chronique : acné, eczéma, psoriasis, dermite séborrhée… Vos bilans sanguins peuvent indiquer des marqueurs d’inflammation, comme un taux de vitamine D trop bas, des anticorps au gluten ou thyroïdiens. Vous pouvez avoir un taux élevé de DHEA ou d’Androstenedione.
Ce que vous pouvez faire :
- Réduire votre stress à tout prix, c’est le plus important ! Donc on se chouchoute, on se fait du bien. Il n’est jamais trop tard pour commencer !
- Travailler sur votre flore intestinale (je ne fais pas une obsession, mais c’est très important pour bien recycler certaines hormones)
- Attention aux perturbateurs endocriniens, pas top à ce stade ! Limiter votre expositions aux plastiques et à certains composants cosmétiques douteux.
- Manger des légumes verts feuillus. Choisir Bio quand c’est possible.
- augmenter votre vitamine D naturellement (j’en parle ici)
- Stopper les aliments pro-inflammatoires comme le blé, le sucre, les produits laitiers.
- Les probiotiques peuvent aider la paroi intestinale, ainsi que la L-Glutamine au besoin.
- Le magnésium est aussi très bon, car il joue un rôle calmant et modérateur pour vos glandes surrénales (axe HPA). En bref, il est apaisant…
Le SOPK Thyroïde :
Si votre thyroïde est paresseuse, cela a un impact sur vos ovaires, qui ont besoin de T3 pour fonctionner. Cela peut empêcher votre ovulation, donc votre production naturelle d’estradiol (l’une de nos trois formes d’œstrogène) et de progestérone. Et on repart dans le cercle vicieux…
Mon avis : si vous soupçonnez que votre thyroïde est peut-être impliquée, je vous engage à consulter un médecin et à faire des examens.
Il faut savoir cependant que le diagnostic peut ne pas être facile à poser (j’écrirai un autre article sur le sujet, si cela vous intéresse, faites-le moi savoir en commentaires, OK ?)
Le SOPK « autres causes » :
Beaucoup d’autres facteurs peuvent bloquer l’ovulation. Ce que je vois souvent :
- des problèmes de carences en vitamines et minéraux qui empêchent l’ovulation (l’ovulation, c’est un miracle en soi : il faut beaucoup d’énergie et de force pour ovuler, c’est pourquoi la nutrition, la thyroïde et la chasse au stress jouent un rôle si important. Je parle du miracle qu’est l’ovulation dans cet article.)
- des problèmes liés au sous-poids.
On peut être de plusieurs types…
Souvent aussi, le SOPK peut associer ces différents types : on peut par exemple avoir un problème d’inflammation, qui peut déclencher un problème de thyroïde ou de résistance à l’insuline. Donc si vous vous retrouvez un peu partout, c’est aussi OK…
Bien se comprendre, bien se soigner
Le SOPK une condition qui peut être complexe, mais qui peut être gérée.
Ce qui est sûr : bien se comprendre peut énormément aider à bien se prendre en charge. Alors c’est vraiment important de se poser ces questions !
Si vous souhaitez être suivie de manière individualisée, renseignez-vous ici.
À bientôt donc !
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À propos de l'auteur : Emanuelle Haudegond
Emanuelle Haudegond est la fondatrice de beaute-pure.com, un site dédié au bien-être féminin hormonal naturel et à la beauté de la peau. Spécialiste de la peau, diplômée de l'état de Californie, elle a longtemps travaillé auprès de dermatologues et de chirurgiens plasticiens avant de fonder sa propre clinique de soins à Los Angeles. Elle a ainsi aidé des milliers de femmes de tous âges à retrouver santé de la peau et bien-être à chaque étape de la vie. Passionnée par la peau, guidée par des principes naturopathiques, elle donne au fil des articles de beaute-pure.com ses astuces pour une peau magnifique. Ancienne acnéïque, elle partage dans sa méthode "7 étapes vers une peau sans acné" sa philosophie d'un combat contre l'acné au naturel. Vous trouverez également dans son e-boutique une sélection de ses produits de soins préférés, adaptés aux peaux à problèmes, et des compléments alimentaires brevetés.
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Bonjour Emmanuelle,
J’ai été diagnostiquée en 2018. Mon cycle était très irrégulier suite à l’arrêt de la pilule et l’échographie a montré des kystes. Une prise de sang complémentaire a démontré que je n’avais pas de problème de tyroïde et que tout était normal niveau insuline et hypophyse/gonades. Cela fait maintenant 2 ans que mon cycle s’est régularisé. Je ne souffre ni d’obésité, ni d’alopécie, ni d’acné ou de pilosité excessive.
Ne remplissant plus les 2 critères sur 3 de Rotterdam, serait-il possible de dire que je n’ai plus de SOPK ?
Un grand merci pour votre aide
Bonjour Charlotte,
je suis exactement dans la même situation que vous.
Les gynécologues que j’ai vu me disent que l’échographie suffit au diagnostic et me poussent à reprendre la pilule en m’affirmant que si je ne le fait maintenant dans quelques années je serai victime d’hirsutisme, que j’abimerai mes ovaires et que je ne pourrai pas avoir d’enfant.
Quand je leur montre ma prise de sang faite un an après l’arrêt et qui est parfaite, ils me disent que c’est normal mais que si j’attends avant d’agir les androgènes vont augmenter et vont me poser problèmes. Ils nient aussi l’existence potentiel d’un SOPK post pilule…
Je ne sais pas quoi faire… Continuer sans pilule et encore attendre quelques années pour voir et prendre le risque d’avoir quelques soucis ou bien reprendre la pilule dès maintenant….
Pour info j’ai arrêté la pilule il y 1 an et 7 mois et je viens de refaire une échographie aujourd’hui et j’ai encore de nombreux follicules. (25 sur chaque ovaire) .
Tout ça pour dire que je serai intéressée par la réponse 🙂
Bon courage 🙂
Chère Emanuelle,
Bonjour,
Je vous écris car j’ai Basedow et je viens d’apprendre que j’ai des kystes aux ovaires dans hyperandrogenie (je ne sais pas si c’est possible…). Mon médecin ne m’a apporté aucune solution. Pourriez-vous me dire ce que je dois faire s’il vous plaît ? Si je guéris ma thyroïdes aurais je encore le SOPK ?
Merci beaucoup
Bonjour Hajar, oui c’est un des SOPK possible : relié à la thyroïde. Malheureusement, je ne peux pas vous résumer en une phrase un protocole qui peut être complexe. Je vous encourage cependant à vous renseigner sur mes programmes : soit le Coaching privé, soit Peau-Zéro-Défaut, Coaching de groupe. J’y couvre ce type de situation, et serait enchantée de vous y retrouver.
Bonjour,
Tout d’abord merci pour votre blog! J’ai trouvé beaucoup de renseignements concernant le SOPK.
J’ai une petite question en ce qui concerne les inflammations: est-ce que Le pancréatite chronique fait partie des inflammations qui pourrait influencer le SOPK?
En vous remerciant d’avance pour votre réponse et pour votre soutien.
Oui, Julie, cela peut jouer un rôle à mon sens.
Bonjour Madame,
J’ai été diagnostiqué SOPK en décembre 2019 (j’ai actuellement 23 ans) Suite à une pilosité entre le pubis et le nombril qui me gênait depuis quelque années et que je ne supportais plus qui m’a amené à consulter mon medecin traitant…
Diagnostic posé avec la prise de sang et l’échographie pelvienne, je n’ai pas eu beaucoup de réponse à mes questions quant au fait de savoir la cause de ce SOPK, mon gynéocologue m’a seulement dit que c’était un « dysfonctionnement » ovarien mais je n’en sais pas plus… du moins, je n’ai pas eu plus d’explications que cela, ce qui me désespère moralement ! J’ai donc fait plusieurs recherches individuelles pendant un an pour comprendre que plusieurs types d’SOPK existent, mais auquel j’appartiens ? Je suis actuellement sous pilule mais je compte désormais prendre le taureau par les cornes car on ne résout rien en rangeant la poussière sous le tapis.
Je voulais à cette occasion vous demandez que me conseilleriez vous de faire/demander à un professionnel type endocrinologue ? Les différents test à me faire passer, j’ai relevé plusieurs pistes à savoir : une potentielle intolérance au gluten, une insulino-résistance, trouble de la thyroide, trouble des glandes surrénales… Par quoi commencer et avec quel professionnel ? Tout en sachant que le naturel prends de plus en plus de place chez moi (limiter ces vilains pertubateurs endocriniens qui nous pourrissent inévitablement la santé)…
Je vous remercie par avance de votre réponse !
Bien cordialement
Bonjour Léa, il m’est très difficile de vous répondre, car le type d’analyses à demander dépend justement de ces pistes. Je pense que la première chose à faire est donc d’essayer de se regarder, en se demandant ce qui est le plus probable. C’est ce que je fais dans les premiers entretiens de mes accompagnements privés en coaching holistique de 3 mois. Avez-vous les signes d’une insulino-résistance, en dehors de la pilosité ? Avez-vous le sentiment de prendre du poids en début d’efforts répétés (possible problème d’hypothyroïdie) ? Etes-vous particulièrement stressée ? Etc… Je me poserais donc ces questions avant toutes choses…
Bonjour,
on soupçonne que j’ai un SOPK après avoir fait une IRM pelvienne.
Je suis allée voir l’endocrino qui m’a prescrit un bilan hormonal mais qui m’a dit que tout était normal. Pourtant j’ai toujours mal durant mes règles, je suis de plus en plus poilue et des boutons sont apparus sur ma mâchoire et le menton ces derniers mois.
Je suis allée voir une gynéco qui m’a prescrit une pilule que je prends depuis 1 mois.
En effet mes boutons ont disparu mais j’ai toujours le même problème de pilosité et de douleur durant mes règles. Je suis allée voir un autre endocrino qui m’a dit que maintenant que je prends la pilule on ne peut plus faire de bilan hormonal pour vérifier que j’ai bien un SOPK mais que dans tous les cas le traitement sera la pilule.
Je voulais savoir : puis-je faire le même bilan hormonal que ce que vous conseillez même en étant sous pilule ? Par exemple, dois-je toujours faire tester la progestérone 8j avant le début des règles ?
Dois-je arrêter la pilule pour pouvoir faire un test hormonal parlant ? Car je la prends uniquement pour soigner le SOPK mais d’un autre côté, j’ai peur que l’arrêter n’aggrave mes symptômes.
Si jamais il s’avère que j’ai bien un SOPK, la pilule est-elle vraiment un bon traitement ?
Merci
Bonjour Rachel, non, la pilule ne « soigne » pas le SOPK. Elle le cache. De plus, la pilule peut aggraver certains facteurs aggravants du SOPK, comme la sensibilité à l’insuline et peut occasionner des carences et dune dysbiose intestinale. En bref, pour moi, on peut choisir de prendre la pilule comme contraceptif, mais ce n’est pas un TRAITEMENT du SOPK Malheureusement c’est vrai qu’un test ne sera pas juste en ce moment, sous l’effet de la pilule. Il faudra attendre au moins 3-4 mois après l’arrêt. Enfin, ce qui m’étonne, ce sont les douleurs. Le SOPK seul ne devrait pas occasionner de telles douleurs. Avez-vous demandé à être regardée pour vérifier l’hypothèse d’une endométriose. J’ai très souvent en clientèle des jeunes femmes souffrant d’endométriose et d’hyper-ndrogénie en même temps…
Bonjour, j’ai fait une échographie pelvienne récemment et résultat: ovaires de types polykistiques (+de19 follicules a chaque ovaires) et je voulais savoir si c’était donc le SOPK ? On ne m’a rien expliqué par la suite. Sachant que mes règles sont assez régulières depuis l’arrêt de ma pilule (avant de la prendre j’avais mes règles quasiment en permanence) je n’ai aucun problème de poids ni de pilosité ou quoi que ce soit. Merci pour votre aide !
Bonjour Héloise, l’échographie seule est insuffisante pour poser le diagnostique. Selon le consensus dit de « Rotterdam », souvent retenu par les médecins, il vous faut au moins 2 des critères suivants.
Bonjour,
J’ai eu mes règles à l’âge de 13 ans et depuis mon cycle est irrégulier. J’ai consulté plusieurs fois gyneco,endocrino,et dermatô car je souffre depuis des années d’alopécie et de hyperpilosite (cuisses, moustache,monton) j’ ai fait mon bilan et à chaque fois tout est bon. Ensuite écho et la on me dit que j’ai une légère hypertrophie de l’ovaire gauche et que ce n’était pas grave . On m’à prescrit Diane35 que j’ai pris pendant des années et la mon cycle était parfait. Ensuite je l’ai arrêté vu qu’elle me provoquait des constipations. Alors des fois j’avais des retards de 2 mois ou plus et des fois je les avaient dans les temps . J’ai repris la pillule en janvier 2015 et je l’ai arrêté en juin (désir de bébé). J’ai consulté encore une Gygy à la qu’elle j’ai expliqué mon cas et je lui ai dis que j’avais aussi des pertes blanches . Elle m’a fait une écho et elle me dit que je n’ai rien tout est normal!!!! Elle m’a donné un traitement d’attaque comme elle avait dit pour voir si j’ovulais (10 jours)et encore écho et elle me dit que j’ovulais très bien. Pas de bébé. Je voulais pas retourner puisque tout est normal. Mais à chaque fois mon cycle est irrégulier (2 mois et plus) . Aujourd’hui j’ai 35 ans et tjs pas de bébé ?. Je suis allee voir un autre Gygy qui m’a diagnostiqué un sopk enfin une raison à tout ça. Mon bilan est bon mais pour les pertes blanches c’est u e bacterie qui peut empecher la grossesse. et pour mon ovulation que je n’arrivais pas à savoir quand? il m’à dit de prendre ma température tt les matins de faire un regime malgre mon poid normal (1m72 et 67 kg) et il m’à prescris juste de l’inofolic pendant 3 moi et traitement pour la bactérie . Et la je constate depuis que je prends ma temperature que je n’ovulais pas ? encore un prb . Je ne suis pas retournée encore chez lui j’ai peur de ce qu’il va me dire.
Merci de me conseiller et de m’aider à trouver une solution à tout ça.
Bonjour,
J’ai arrêté la pilule il y a plus d’un an (diane 35) car je n’avais plus d’acné, et je voulais également ressentir mon corps sans hormones. Pendant 6 mois: cycles très réguliers, peau stable, rien à signaler. J’ai donc décidé de passer au stérilet en cuivre. Deux mois après, l’enfer à commencé, acné, pilosité augmentée voir hirsutisme, cycles toujours régulier par ailleurs… Je suis maintenant sous spironolactone (toujours sous DIU cuivre) .. Je n’ai jamais fait le lien avec mon stérilet en cuivre, car sans hormones. Je n’ai pas non plus le profil d’une opk avec qu’un seul critère de Rotterdam sur 3: hyperandrogénie isolée (morphotype très mince également). Mais je sais bien que ça n’exclut pas le diagnostique. Pensez vous que le stérilet en cuivre soit à l’origine de mes maux ?
Mes symptomes ne sont que partiellement améliorés sous spironolactone et cela me pèse d’être sous anti androgène alors que mon but était de me libérer des hormones. Mes symptomes ne sont apparus qu’après la mise en place du stérilet, je ne sais pas si c’est un facteur causal ou un malheureux hasard ..
Je ne peux pas vraiment répondre dans votre cas Elodie, il y a tellement de facteurs à prendre en compte, mais je sais que malheureusement je reçois fréquemment ce type de témoignages, d’où l’article sur le stérilet… Si jamais la situation perdure et que vous n’arrivez pas à vous en sortir seule, il faudra certainement rentrer en profondeur et faire des analyses complémentaires. Je vous joins des infos sur mes accompagnements de 3 mois. Cependant, mon premier réflexe serait avant tout de penser à une alternative au stérilet….
Je pense à enlever mon stérilet effectivement. J’ai peur de vouloir trouver un coupable à tout pris, alors que c’est peut être juste une décompensation tardive suite à l’arrêt de la pilule.
Merci beaucoup pour votre réponse.
Bonjour 🙂 j
Merci pour vos articles & votre blog, ils sont toujours d’une grande aide !
J’ai 27 ans et suis OPK depuis plusieurs années, les symptômes sont apparus suite à la prise de pilule minidril lorsque j’étais adolescente. Après modification de mon alimentation & mode de vie, ainsi que la prise de diverses plantes prescrites par un médecin exerçant la MTC, mon cycle est revenu & est (presque) régulier. Le seul symptôme où j’ai vraiment du mal est l’hirsutisme qui est présent au niveau du visage, surtout menton & cou. J’aurais besoin de vos conseils à ce sujet : ayant consulté deux dermatologues pour des séances de laser, j’ai deux avis totalement différents : l’un ne ferait que le menton, car il y a un fort risque de repousses paradoxales au niveau du cou, l’autre ferait la totalité, car je cite « on ne voit ce phénomène que chez les femmes typées méditerranéennes », ce qui n’est pas mon cas. Je suis un peu perdue quant à mon premier rdv lundi et aurais besoin de votre expérience à ce sujet un peu délicat..
Vous remerciant d’avance pour votre aide 🙂
Cordialement,
Bénédicte
Bonjour Bénédicte, j’aurais du mal à me prononcer. C’est vrai que la repousse paradoxale s’observe surtout chez les peaux mates, mais le risque zéro n’existe pas. Ce que je sais, c’est que les chirurgiens chez qui je travaillais recommandaient l’usage du froid pour disperser la chaleur à la suite du traitement, car c’est cette chaleur qui pouvait initier le problème. Donc si vous tentez le traitement, des poches de glace me semblent une bonne idée.
Merci pour votre retour Emanuelle.
J’ai effectué la séance laser en diminuant la zone du cou au maximum. On m’a également donné des poches de glace que j’ai appliqué pendant une dizaine de minute après ma séance.. Je croise les doigts ! Encore merci à vous pour votre réponse 🙂
Bonjour,
Épuisée par les 1001 tentatives pour réduire les symptômes qui me gâchent la vie au quotidien, je m’interroge sur l’ovariectomie ; serait-ce une solution ou amènerait-elle de nouveau problème ?
Bien à vous
Bonjour Emanuelle,
Merci pour tous vos articles, vous êtes une aide formidable pour beaucoup d’entre nous!
J’aurais une question concernant les dosages lors d’un bilan hormonal qui ne présente à priori par de SOPK, savez-vous ce que peut signifier des taux de LH et FSH particulièrement bas (<0.5 et 0.8 mUI/ml au 2ème jour de règles), lorsque l'on ovule correctement, et que l'on ne prend pas la pilule? (règles tous les 28 jours sans pb). Sachant que le reste des hormones du bilan sont dosés normalement.
Je vous remercie de votre réponse.
Cela peut venir de plusieurs choses Ludivine et demande plus de recherches de la part de votre médecin…
Bonjour Emanuelle,
Je vous remercie de votre réponse. Selon votre expérience, de quelles choses cela pourrait-il venir?
J’espère trouves des réponses bientôt avec ma gyné…
Je vous remercie d’avance de votre réponse
Peut être un problème avec l’hypophyse directement, mais cela demande réellement des analyses et tests complémentaires, et c’est vraiment du ressort du médecin.
Bonjour,
Je viens de regarder votre entretien sur la chaîne Youtube de Mélissa-Cyclo Intima. Vous mentionnez l’importance de pratiquer une activité physique pour améliorer la capacité des cellules à répondre à l’insuline mais vous précisez qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle activité physique. Aussi je souhaiterais savoir quelles activités en particulier pour préconiseriez? A ce jour j’ignore si mon SOPK a une origine inflammatoire. Merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour Pascale, tout dépend du type de SOPK : s’il est lié à l’insulino-résistance, la prise de masse musculaire est particulièrement importante. Donc dans ce cas, il faut chercher à se muscler…
Bonjour Emmanuelle & merci pour cet article très intéressant. Je suis actuellement en aménorrhée depuis plus de 6 mois et ai RDV pour une écho pelvienne bientôt pour diagnostiquer un éventuel SOPK (sachant que j’ai en parallèle beaucoup d’acné hormonale). Je souhaite équilibrer mes hormones naturellement et je crains que ma gynécologue me prescrive la pilule pour résoudre dans un premier temps l’aménorrhée. Que faire pour retrouver ses règles dans un premier temps dans un cas de SOPK ? Un grand merci, Marie E
bonjour, d’après différentes recherches, il semblerait que la resistance à l’insuline soit causé par l’ inflammation , donc on pourrait en conclure que la plupart des SOPK (insulino resistant + inflammation) sont de « type inflammatoire » . Suivant vos conseils, il serait interessant d’adopter une alimentation anti inflammatoire et de travailler sur la flore intestinale avec des probiotiques . qu’en pensez vous ? avez vous d’autres suggestions ? merci 🙂
Bonjour,
Merci pour ces renseignements utiles!
J’ai 33 ans et en essai bébé, on vient de me découvrir une hypothyroïdie, j’ai un peu de diabète et des cycles très irréguliers. Ma gynéco, sans m’alarmer, m’a préparé à l’éventualité d’un SOPK… J’aimerai bien comprendre le lien entre ces trois problèmes car j’avoue être un peu perdue!
Bonjour Emmanuelle,
J’ai 38 ans plus jeune ,j’étais presque obèse je mangeait beaucoup de bonbons,suite à beaucoup de regime j’ai réussi à maigrir.Les médecins pensaient que j’avais un problème de thyroïde (grosse) mais bilan normal.J’avais de la pilosité sur le visage.L’endocrino m’avait prescrit de l’Androcur qui m’avait énormément de bien.Arrêt de celui-ci pour tomber enceinte à mes 28 ans 6 iac pour avoir ma fille et c’est à ce moment la qu’on m’a parlé du syndrome.Problèmes de circulation sanguines et de tendinites.Depuis je ne prends plus de pillule mais autant de pilosité au visage malgré 12 ans de laser alexandrite(apparition de tâches brunes?).Je souhaite prendre un cachet j’ai entendu de parler de l’aldactone .Qu’en pensez-vous? Quel Sopk je suis? Merci de M’avoir lu bonne journée.
Bonjour, je viens d’être diagnostiquée SOPK et je cherche à savoir de quel type de SOPK il s’agit, en parcourant vos articles. Je voudrais vous poser des questions auxquelles je n’ai pas trouvé de réponse :
Une première question : j’ai 21 ans , stérilet en cuivre depuis 1 an et demi, avant de mettre un stérilet je n’avais jamais mal durant mes règles et depuis que je l’ai elles sont très très douloureuses. J’ai entendu dire que c’était normal d’avoir très mal durant ses règles avec un stérilet, mais puisque maintenant on m’a diagnostiqué SOPK, est-ce que si ce SOPK est dû à une inflammation que peut produire le stérilet, une fois le stérilet retiré mes ovaires reviendront à la normale ou y aura t’il des séquelles ?
Une deuxième question, est-ce possible d’être mince et d’être insulino-résistante ?
Une dernière, j’ai de l’acné (modéré mais quand même important) dans le dos depuis mes 13 ans environ (avant d’avoir mes règles) et une pilosité un petit peu plus développée que la normale. Pour autant mes analyses de sang pour chercher une anomalie au niveau des hormones androgènes est tout à fait correcte. Dois-je donc éliminer cette piste bien qu’ayant étrangement cet acné dorsal tenace et cette petite pilosité en plus ?
Je suis un peu désemparée et submergée par toutes les informations même si votre blog m’aide beaucoup, votre réponse me serait d’une grande aide…
Merci à vous !
Emma
Bonjour Emma, il semblerait que le stérilet en cuivre puisse être souvent mal supporté par certaines femmes. Comme le dirait la gynécoloqgue Miss Frottis dans son blog, « le stérilet, c’est quand on a les ovaires en béton » (voir article suivant). Oui, on peut tout à fait être mince et avoir le SOPK. Enfin, on peut ne pas avoir d’hyperandrogénie avérée dans le sans, mais être hypersensible aux androgènes. Autrement dit, vos cellules réagissent trop aux hormones androgènes, générant ainsi tous les symptômes de l’hyperandrogénie sans hyperandrogénie. C’est souvent un signe d’inflammation.
Merci beaucoup ! juste une petite précision de plus, j’envisage du coup de retirer mon stérilet (mes ovaires n’étant pas en béton visiblement!) mais je me pose une question : l’année dernière j’avais déjà fait une échographie pelvienne interne (je ne sais plus le nom exact) et je voyais sur l’écran que mes ovaires ressemblaient à des éponges trouées, j’avais alors posé la question du SOPK et la personne m’avait dit que non, il était tout à fait normal d’avoir des ovaires qui ressemble à ça.
Or j’ai donc refais la même échographie cette semaine (1 an après du coup) et cette fois ci on me dit que mes ovaires (qui ont la même apparence d’éponge) ont ce syndrome ! je ne comprend pas qu’on puisse me dire des choses autant contradictoire, pour vous l’aspect « d’éponge » est-il signe du syndrome ?
PS : je sais que l’échographie n’est pas suffisante mais étant donné mon acné dorsal, la petite pilosité et mes règles qui n’arrive jamais au même moment et que j’ai souvent deux fois par mois, il me semble qu’il y a assez de critères..
Je vous remercie énormément !
Emma
Rebonjour Emma, en général ce qui compte au niveau de l’échographie c’est le nombre de follicules – le diagnostic repose sur leur nombre + hyperandrogénie ou signes d’hyperandrogénie (comme hyperpilosité) + troubles des règles : il faut au moins 2 de ces critères sur 3 pour que le diagnostic soit éventuellement posé.
Bonjour Emmanuelle
Je vous écrit au nom de ma fille, qui a 30 ans . elle a arrêté de prendre la pilule il a environ 16 mois maintenant pour se plus avaler d’hormones synthétiques. Ces cycles sont redevenus réguliers tout de suite . Se peut-il qu’elle soit SOPK malgré tout ? car son acné est réapparu , surtout dans le dos et le front , ses cheveux sont très fins et elle qui avait une magnifique chevelure épaisse à 20 ans en a perdu plus de la moitié en 10 ans
Bonjour Pascale, c’est malheureusement très commun post-pilule, mais cela se stabilise souvent après. Après 16 mois cependant, je ferais faire un bilan complet. Voir ici les analyses que je trouve personnellement utiles, et pourquoi.
Merci Emanuelle pour votre réponse.
j’ai omis de vous préciser qu’elle s’était fait poser un stérilet en cuivre . elle a fait ce choix pour éviter les hormones et l’acné… or j’ai lu dans votre article qu’un stérilet au cuivre , même s’il ne diffuse pas d’hormones pouvait être responsable d’acné …
Bonjour Pascale, il s’agit plutôt d’une observation, en voyant la chose encore et encore : chez certaines femmes, et particulièrement celles ayant tendance au SOPK, le stérilet en cuivre semble effectivement mal toléré…
Bonjour je vous remercie pour ce riche article , mais j’ai une questions sur les types non insulinoresisitant est ce que ont le risque de développé des complications telque diabte hta ..
Bonjour Emmanuelle,
Je vous avais beaucoup contacté il y a presque trois ans, au sujet d’un SOPK dans le cadre d’une infertilité avec acné et tout le tralala. Je vous avais envoyé des mails, vous m’aviez répondu et vous vous êtes montrée adorable avec moi. Merci.
Deux ans et demi plus tard, je suis maman de jumeaux de 21 mois à la fin de mai. Vive les SOPK et les ovulations multiples qui peuvent être un autre effet que l’anovulation ou l’ovulation de qualité moyenne. Mon fils et ma fille sont adorables et je suis comblée de les accueillir.
Petit miracle post-grossesse, cycles réguliers (+- 4 jours), peu de SPM et une acné extrêmement légère en début de règle ou le jour de l’ovulation. Bien occupée, je me remets doucement dans le bain d’une alimentation saine et je retrouve l’envie de me ré-occuper de ce corps laissé un peu en jachère depuis ! Me voilà donc de retour sur votre site, plus vraiment pour de l’acné, mais pour la globalité et aussi pour vous dire que grâce à votre soutien et à tout ce que j’ai mis en place (yoga, méditation, changements alimentaires, vos conseils etc.), j’ai eu deux adorables bambins !
Courage les filles, c’est très difficile et je ne suis pas sortie d’affaire, malheureusement je reste SOPK, mais on peut vraiment atténuer les choses en se prenant en mains !
Contente d’avoir pu aider et d’avoir de vos nouvelles, Marie !
Bonsoir,
Voici mon cas personnel :
Diagnostiquée SOPK officiellement il y a 1 an et demi, suite à écho endovaginale qui a montré les follicules sur mes ovaires. Je prenais la pilule (diane 35) depuis fin 2016, suite au refus constant de mon MT de me mettre sous roaccutane pour mon acné persistante… j’avais un taux de testostérone juste au dessus de la norme haute. Je souhaitais arrêter la pilule malgré l’effet bénéfique sur mon acné mais le gynécologue a conseillé de poursuivre… ce que j’ai fait pendant environ un an avant de décider d’arrêter car mes règles étaient plus douloureuses qu’avant, j’avais très souvent des maux de tête, plus aucune libido, et des pertes de gros caillots de sang… malgré avoir averti mon MT elle ne voyait la que des effets « mineurs » ne nécessitant pas cet arrêt. A l’arrêt j’ai entamé direct avec une prise de gattilier. Ma peau était toujours « belle » puis j’ai commencé à me tourner vers une routine beauté naturelle (je n’avais aucune routine avant !) avec l’aide d’une esthéticienne spécialisée dans le bio. Et depuis la crise sanitaire c’est la catastrophe j’ai de nouveau des gros boutons blancs et aspect kyste au niveau du menton surtout, mes cheveux sont toujours gras même juste après le lavage (pourtant je les l’avais déjà tous les 2/3j), c’est une vraie horreur… et un rebond d’hirsutisme +++
J’ai vu sur des forums anglophones qu’ils recommandaient la prise de spironolactone + metformine à la place de la pilule, mais cela reste un traitement à vie malheureusement. Pour les cheveux gras ils recommandaient également du Nizoral qui n’est plus commercialisé en France, aucune alternative naturelle ne fonctionne dans mon cas (argile verte les rends + gras, vinaigre de cidre les rend bizarres aussi…) donc je suis perdue et j’ai même envisagé reprendre cette satanée pilule même si elle met ma santé en danger…
Dans mon cas je suis sure que ce SOPK est du aux traitements médicamenteux que j’ai eu dans mon adolescence, avant ma peau était de « porcelaine » et mon acné a commencé à apparaître suite à une grosse prise de poids a la fin de mon adolescence (prise de poids en partie du à un des traitements). Pendant ces traitements il est arrivé que je n’ai pas mes règles durant plusieurs mois, alors qu’avant j’étais réglée comme une horloge…
je précise aussi que je suis vegan donc les produits laitiers sont déjà bannis de mon alimentation depuis longtemps, et n’ont aucun effet sur mon acné…
par contre je suis en obésité donc ça joue très certainement c’est sur…
qui devrais je voir pour en venir à bout ? Pour les poils je donne un conseil aussi à toutes : ne touchez jamais à vos poils situés dans les zones dites hormono dépendantes sinon ça va ne faire qu’empirer. Seule l’épilation électrique (qui ne peut être pratiquée que par des docteurs en France) peut en venir à bout, je dois consulter le mois prochain à ce sujet…
Bonjour,
Je tenais tout simplement à vous remercier pour cet article. Je lis tellementd’articles copiés/collés sur internet qui ne traitent jamais le sujet en profondeur ! Constater que quelqu’un sait de quoi il parle, approfondi le sujet en expliquant clairement les choses…. c’est un vrai bonheur ! Merci.
Ayant une thyroïdite de Hashimoto + SOPK depuis 15 ans, je souffre énormément d’hirsutisme. Le visage avait été épargné jusque là mais j’ai choisi d’arrêter Androcur après 12 ans de prise. Et depuis, le visage et le torse ne sont plus épargnés.
J’ai compris que le tout devait certainement venir d’un état inflammatoire chronique, mais j’ai arrêté le lait il y 8 ans & le gluten il y a 1 an. J’avoue craindre de subir éternellement cette situation.
Mais je vais tenter d’autres alternatives que vous citez.
Bref navrée pour ce pavé, alors que je voulais simplement dire Merci 🙂
Bonsoir Sonia, heureuse d’avoir été utile ! Pour l’inflammation, c’est souvent plus compliqué que d’enlever le lait/gluten, même si c’est souvent un bon premier geste. Il faut regarder vraiment ce qui se passe coté digestif…
Bonjour, tout d’abord je tiens à vous remercier pour tous vos précieux articles qui m’ont énormément éclairée sur mon sopk :). A la suite d’un bilan hormonale que je viens de réaliser, je souhaite me faire accompagner par un naturopathe connaissant bien ce trouble qui pourra m’aider. J’ai cru comprendre que vous ne faisiez plus de consultation, peut être pourriez vous me conseiller quelqu’un ? J’habite à Paris. Je vous remercie beaucoup par avance.
Bonjour Aude, j’aurais souhaité savoir si depuis votre message, vous aviez trouvé un médecin à me recommander ? Merci !
Bonjour Emmanuelle.
Tout d’abord je tiens à vous dire que j’adore votre blog et votre boutique, merci mille fois pour vos précieux conseils et votre dévouement pour nous qui cherchons à comprendre notre corps.
Je suis un petit peu perdue je vous explique.
J’ai eu deux grossesses durant lesquelles tout allait bien niveau hormonal, plus d’acné ni de poils indésirables,de beaux cheveux cycles réglés etc.
J’ai allaité ma fille durant trois ans et tout était nickel mais voilà qu’environ sept mois après l’arrêt de mon allaitement tout à recommencé à doucement s’installer et reprendre de l’ampleur.
Je pensais avec certitude avoir un sopk au vu de mes symptômes (acné, pilosité et perte de cheveux et cycles irréguliers).
J’ai donc pris rdv avec une endocrino.
Thyroïde ok d’après elle même si nodules à surveiller, puis j’ai fait une écho des ovaires lors de ma phase folliculaire qui ne révèle pas de « kystes » ovariens mais au contraire peu de follicules donc ne va pas dans le sens d’un diagnostic opk. Les examens sanguins semblent ok mais j’ai tout mes taux d’hormones lH, oestradiol, FSH et prolactine très bas par rapport aux normes minimum de la phase folliculaire.
En attendant de revoir mon endocrino (avec cette période de crise j’ai du décaler mon rdv).
J’aurais bien aimé avoir votre avis d’experte si jamais vous le voulez bien…
J’ai deux petites questions.
Est ce que mon écho aurait pu être faite trop tôt car j’ai ciblé mon ovu environ dix jours après et du coup pas de follicules visibles à l’examen ou est ce que en cas de sopk nous voyons toujours ces fameux « kystes »?
Et est-ce qu’un autre soucis que le sopk peut me donner les mêmes symptômes?
Je suis totalement perdue et j’espérais presque secrètement qu’à l’écho on me dise que je suis sopk pour enfin poser un mot sur mes maux..
En espérant que mon pavé ne vous a pas embrouillé avec mes explications à gogo.
Encore merci d’être présente sur la toile pour nous.
Prenez soin de vous et vos proches. Cordialement Émilie
Bonjour,
J’ai arrêté la pilule il y a une année et un mois et j’ai été diagnostiquée SOPK après 8 mois d’arrêt. Je ne suis pas insulino-résistante (nous avons fait des tests) mais a un taux de testostérone encore un peu trop élevé (2.3 nmol/L en décembre 2019 et la norme est de 1.85 nmol/L mais j’étais montée jusqu’à 3.5 nmol/L lors du diagnostic, donc forte diminution en 3 mois seulement…). Est-ce possible que la régulation des hormones après l’arrêt de la pilule prenne autant de temps pour certaines femmes et que le SOPK finisse par « disparaître » ? Je vois de grands changements au niveau de l’acné et de la pilosité qui finissent progressivement par disparaître, mais mes cycle restent de 20 jours seulement (très réguliers par contre) Merci d’avance 🙂
Bonjour,
J’ai lu votre article avec attention et je le trouve très intéressant. J’ai été diagnostiquée OPK très jeune. Je n’ai jamais eu de règles « naturelles » (cad sans pilule). Je souhaite essayer de « guérir » grâce à mon alimentation. Mais comment savoir quel type d’OPK je suis ?
– Suis-je insulino-resistante alors que je suis (très) mince et que je pratique beaucoup de sport?
– Je souffre d’une maladie auto-immune (la spondylarthrite ankylosante) qui me crée une inflammation des articulations. Cela pourrait etre cela. Je suis allée consulté un nutritionniste qui m’a donné des cachets pour soigner mon intestin (notamment la Glutamine que vous évoquez). Cela fait un mois et demi maintenant et, pour l’instant, je ne vois pas d’effet sur mes OPK (je suis un parcours de PMA et ai des échographies fréquentes). J’évite le lait de vache mais ai du mal à me passer du fromage de chèvre.
Ma question est la suivante : est-ce que suivre un régime à indice glycémique bas pourrait m’aider? Comment puis-je savoir si je suis insulino-resistante? Ou alors est-il plus probable que mes OPK soient dues à mon état inflammatoire général? Merci par avance !!
Bonjour Julie, si vous êtes en parcours PMA, vous êtes sous hormones de synthèse, et il est impossible de « lire » votre corps, car il est « sous influence ». Donc ce n’est pas un bon moment pour une approche naturelle.
Ce qui est sûr, c’est qu’un maladie auto-immune indique un pb intestinal en effet. Et elle génère une grande inflammation. Donc votre SOPK dans cette classification serait inflammatoire. Les IG bas ne sont pas forcément la première chose à mettre en place dans ce cas.
Mon conseil serait d’attendre d’avoir le bébé, puis de reprendre les choses à zéro avec une approche naturelle pour résoudre le pb digestif. Cela ne passe pas uniquement par des cachets, et demande un plan global. Les effets sur le cycle peuvent mettre plusieurs mois à être ressentis à partir de là. Le corps doit reéapprendre à fonctionner autrement, à retrouver une ovulation naturelle, etc. J’espère vous avoir aidé avec ces quelques pistes…
Bonjour Emmanuelle,
merci beaucoup pour votre réponse. Je vais suivre votre conseil. Les stimulations ne fonctionnant pas très bien pour l’instant, j’essaye de trouver des méthodes naturelles pour aider (en attendant mon opération, le drilling ovarien)… Je trouve votre site formidable et j’ai d’ailleurs lu que lorsque le taux de LH est élevé (ce qui est le cas pour moi puisqu’il est de 11), les séances d’aucuptuncture peuvent aider. J’ai justement une séance prévue à J17 de mon cycle. Est-ce la bonne période? Y a-t-il une période au cours de laquelle la séance est la plus pertinente ? Faut-il plusieurs séances dans le cycle? Merci encore pour vos conseils et pour votre site…
Normalement, ce type de séance a besoin d’être renouvelé, Julie. Mais question timing des séances, il convient surtout d’en discuter avec votre praticien, qui vous proposera un calendrier de Rv en fonction de ce qu’il juge nécessaire dans votre cas…
Bonjour Emmanuelle,
Merci infiniment pour vos articles; j’ai un SOPK associé à une hypothyroidite d’Hashimoto.
J’ai arreté la pillule il y a 1 an et demi et je n’ai eu mes regles qu’une seule fois. Ca a été à la suite d’un jeun sec (sans eau) de 50 heures.
Cela fait donc un an qu’il n’y a pas de grosses malgré des rapports presque quotidiens. Est ce que vous auriez des conseils sur des habitudes a prendre qui pourraient m’aider ?
J’ai pris plus d’une dizaine de kilos depuis l’arret de la pillule.
Sauf exceptions je ne consomme plus de produits laitiers ni de gluten. Plus aucun perturbateurs endocriniens (produits bio uniquement) et je prends tous les jours une eau concentré en magnesium, du curcuma, de l’ail, du gingembre et du Maca. Est ce qu’il faudrait que je fasse plus de jeun pour relancer mon organisme ?
Merci bcp pour votre aide, j’ai l’impression d’avoir testé tout ce que je pouvais donc je suis un peu perdue 🙂
Alicia
Bonjour Alicia, il faudrait faire un vrai bilan nutritionnel, pour savoir où vous en êtes. En tout cas, en cas d’Hashimoto, il y a toujours, selon mon expérience, une porosité intestinale. Donc en accompagnement privé, je travaille toujours sur la digestion et le microbiote dans un cas comme le votre, tout en réparant les carences. Cela peut demander des mois de rééquilibrer la flore et de réparer les parois de l’intestin, mais c’est vraiment payant… Continuez vraiment en tout cas avec le sans gluten, car il y a un vrai lien Hashimoto/Gluten…
Bonjour,
J’ai été diagnostiquée avec le SOPK suite à l’arrêt de la pilule (prise de sang avec taux élevé d’androgène et ovaires micropolykystiques à l’échographie). Mes principaux symptômes sont la chute de cheveux, un léger hirsutisme et des cycles long (environ 40 jours).
Mon médecin me propose comme seule solution de prendre de l’Androcur, ce que je ne souhaite pas.
J’ai lu votre articles sur les différents types de Sopk, et en fait mon problème est que je me reconnais un peu partout.
J’ai n’ai pas été diagnostiquée insulino-résistante, je suis plutôt très mince, en revanche j’ai souffert de troubles du comportement alimentaires pendant des années et j’ai des antécédents de diabète dans ma famille.
Je viens d’arrêter la pilule il y a 8 mois, et je ne me souviens pas avoir eu de problèmes particulier avant de la prendre.
Je pense avoir une inflammation chronique car j’ai souvent des problèmes digestifs et de l’eczéma.
Je suis une personne assez stressée et anxieuse.
Est-ce donc possible d’avoir les 4 types de sopk en même temps ?
J’ai pris à un moment donné du gattilier, mais ça ne m’a pas réussi car j’ai un taux de LH élevé (merci pour votre article à ce sujet car je ne le savais pas avant, le gattilier m’avait été conseillé par une naturopathe).
En ce moment je prends de la spiruline car j’ai un taux de fer très bas, du zinc et du magnésium.
Je m’interroge sur l’utilité de prendre du palmier nain, j’ai lu qu’il pouvait faire baisser le taux d’oestrogène ? Car dans ce cas, ce n’est peut-être pas l’idéal pour moi…
Sinon je fais attention à mon alimentation, j’ai stoppé le sucre des desserts, et je limite le gluten et le lait de vache. Je mange beaucoup de légumes.
Pour le stress, je pratique régulièrement du yoga et je soigne mon sommeil.
Je ne sais pas quoi faire de plus, et parfois je suis découragée car je ne vois pas vraiment d’amélioration ?
Je suis désolée de ce long message, mais c’est assez difficile de trouver des personnes compétentes dans ce domaine et à force de lire tout et son contraire sur internet, on ne sait plus quoi faire.
Je vous remercie,
Elodie
Bonjour Emmanuelle,
Avant tout, merci pour tout ce que vous faites pour les femmes comme moi atteinte de ce syndrome et pour tout l’espoir que vous nous redonnez..
J’ai 26 ans
J’ai été diagnostiquer SOPK en mai dernier suite à l’arrêt de ma pillule.
Mes symptômes : absence de règle + pilosité excessive sur le visage de plus en plus conséquente + ovaires polykystiques.
Après avoir fait une prise de sang conseillé par ma gynécologue voici les résultats
TSH = 1,4 mUl/L
FSH = 4,2 Ul/L
LH = 9,3 Ul/L taux normal ?
Sulfate de DHEA = 1 950.4 ng/mL
17?alpha?OH Progestérone : 3.0 ng/mL
Prolactine = 14.3 ng/mL
Un taux élevé d’andostenedione 4.82 ng/mL et de testostérone 4,0 nmol/L
Que me conseilleriez vous pour cette pilosité excessive ? Comment régulariser mes hormones ?
Quel type de sopk suis-je (je ressemble fortement au 2eme cas, mais le taux d’andostenedione ne correspond pas à cela). J’ai bien lu que l’on pouvait être de plusieurs types à la fois, mais comment traiter cela ?
Que puis-je faire pour mes sautes d’humeurs ?
Je suis totalement perdue et me sens incomprise, j’ai un réel désire d’enfant et une absence de règle qui me dit dans un coin de ma tête que je ne pourrai jamais être maman..
Merci beaucoup pour votre aide précieuse
Pauline
Bonjour Emmanuelle,
Est-ce qu’un SOPK peut être aggravé par le port d’un stérilet en cuivre (et l’inflammation qu’il génère) ?
Au passage, merci beaucoup pour toutes ces explications et conseils. Votre site est une mine d’or.
Bonne journée,
En un mot : à mon avis, oui. Certaines études le confirment. En revanche, le mode d’action est mal connu, plusieurs hypothèses sont avancées. Mais selon mon observation clinique, il est fréquent que les femmes souffrant de SOPK le supportent mal.
Bonjour Emanuelle,
J’essaye de savoir de quel type de SOPK je suis.
L’endocrinologue qui me suit m’a dit qu’il y avait qu’un seul moyen de savoir si j’avais le SOPK, faire le test de l’hormone anti-mullërienne (AMH).
Je n’ai pas trouvé d’article sur l’AMH sur votre site. que pensez-vous de l’AMH ? et du lien AMH/SOPK ?
J’avais 7,42 ng/mL (normes laboratoires : 1,25 à 4,13). Je précise que j’ai 34 ans, il me semble que l’âge ça compte pour cette analyse.
De plus, j’ai pris pendant 3 mois du magnésium pour de crampes à la jambe, mais sans savoir que ça aidait à réguler l’insuline. J’ai arrêté cette cure, il y a une semaine.
J’ai fait le test d’hyperglycémie provoquée par voie orale hier qui est négatif.
Est-ce que les résultats ont pu être « faussés » du fait de ma cure ?
Je me posais la question de refaire le test dans quelque temps comme 3 mois pour comparer sans prise de compléments.
Est-ce assez long ? Qu’en pensez-vous ?
Dans tous les cas, je pense que de manière plus globale pour faire les analyses hormonales, il faudrait ne pas prendre de compléments et réintroduire du gluten ?
car j’ai aussi eu le test négatif pour l’inflammation mais j’ai fortement diminuer le gluten depuis 2 ans.
Merci beaucoup !
Bonjour Emmanuelle,
J’ai été diagnostiqué spock ou ovaires micro-kystiques suite à cela on m’a prescrit une pilule belara que je n’ ai pas supporté donc arrêté au bout d’un mois et demi.
Donc après sa, j’ai fais quelques recherches et je fais une cure de gatilier, je vois une amélioration au niveau de la testostérone qui a baissé, maintenant certaines me disent que cela augmentent les taux de LH, pour les spock qui sont déjà élevé. Est-ce dangereux ? Dois-je continuer à prendre cette plante ? Permet-elle réellement d’avoir une ovulation normale ?
Merci d’avance.
Bonjour Lina, oui c’est une possibilité, le gattilier n’est pas forcément adaptée à toutes. Mais ici c’est votre ressenti qu’il faut juger. Il ne m’appartient pas de donner un avis sur une plante, cependant, de toute évidence, si la plante n’est pas bien pour vous et qu’elle augmente votre niveau de LH, vous allez vous sentir moins bien. C’est cela qu’il faut juger… en toute tranquillité. Donc je commencerais par exemple un journal où chaque jour je noterais mon alimentation, niveau de stress, et mon humeur (par exemple sur 5 étoiles, avec votre smartphone) et au fil des semaines, j’observe. Si la plante n’est pas pour vous, vous allez le sentir…
Bonjour Emmanuelle,
Merci pour vos nombreux articles très intéressants et instructifs. Après des analyses sanguines et une échographie, il se trouve que je suis SOPK. Je suis sous DIU au cuivre depuis 7 mois après 8 ans d’implant contraceptif. Mon taux de LH est 2,6 fois supérieure à la FSH, ma prolactine est légèrement trop élevée, j’ai de nombreux signes d’hirsutisme et perte de cheveux. En revanche mon insuline à jeun et ma glycémie à jeun sont corrects et mes hormones thyroïdiennes testées le sont également. Je sais déjà que je ne tolère vraiment pas bien le gluten qui me donne de l’eczéma si j’en mange en excès. Et que mon foie est fatigué, je vais chez l’acupunctrice une fois par mois pour cela. Ma question est la suivante, comment savoir de quel type de SOPK je suis ? Et quel est le lien entre le gluten et le SOPK ? Est-ce que le gluten fatigue le foie ce qui peut créer un SOPK ? Quel est le lien foie/sopk ?Je n’arrive pas à vraiment comprendre les causes profondes du SOPK et du coup je n’arrive pas non plus à savoir comment faire pour y remédier, hormis limiter drastiquement le gluten me concernant ? Est-ce que travailler sur les symptômes en prenant des compléments alimentaire qui baissent la testostérone ne serait pas seulement masquer le problème ? En tout cas merci pour votre aide, dans ce désert d’information sur le sopk vous êtes ma bouée de secours ! Si par ailleurs vous avez une bonne adresse de naturopathe ds le 54 je suis preneuse. Merci beaucoup. Juliette
Bonjour Juliette, quel est votre âge ? J’ai besoin de savoir pour bien vous répondre…
J’ai 30 ans
Bonjour Juliette, il faudrait faire des tests supplémentaires pour en savoir plus, mais quand je voie de l’eczéma avec le SOPK, je pense généralement à une réaction auto-immune (le corps s’attaque lui-même), d’autant que vous avez remarqué que le gluten empire la situation. Le gluten est toujours un élément aggravant quand on a un intestin poreux, car il agit comme une sorte de « colle » et endommage la paroi intestinale. Ce qui veut dire que ce n’est pas forcément à lui que vous êtes intolérante, mais qu’il aggrave toujours la situation. Il faudrait à mon avis faire des tests d’intolérance alimentaires. Ils ne sont pas toujours fiables mais ils peuvent vous donner des pistes. Je mets ici le lien vers l’article qui explique le rapport intolérances/acné ou SOPK. D’une manière générale, en cas d’intestin poreux, des particules de nourriture ‘fuient » à travers la paroi de l’intestin et se retrouvent dans le sang. Le corps les reconnait comme des « ennemis » et les attaquent. Cette situation est épuisante pour l’organisme, affaiblit le foie, et peut crée un « faux » OPK, en empêchant l’ovulation. Bien sûr, ce n’est qu’une piste possible….
J’ai 30 ans 🙂
Bonjour emanuelle ,alors j’ai 21 ans Ilya 2 ans ils m’on dit que j’ai des ovaires distrophique après le docteur m’a donné diane 35 parce-que j’ai de l’acné aussi et j’avais pas envie de prendre cette pelule ni d’autres mais j’étais obligé de la prendre car j’avais toujours des perte noire et j’avais peur donc il ma dit après 3 mois on verra mais moi j’ai pris qu’une seul boite et j’ai revenue et quand j’ai fait l’écho il m’a dit que TT va bien j’ai pas sopk bien sur avec la pelul j’ai fait l’équilibrage alimentaire le sport et après il m’a donné dufaston mais moi j’ai pas pris le médicament et j’ai garder un mode de vie équilibrer l’acné est pas comme le débuts mais il j’ai tours chaque semaine 3 boutons et mon problème c’est que mes règles son toujours erregulie 40 jours et maintenant sa fait deux semaine j’ai une petit douleur dans l’oveur droit j’ais fait le test de tsh et j’ai pas le taux c 1,28 donc comment je vaut faire je suis perdu et merci boucoup
Bonjour,
J’ai arrêté la pilule en janvier 2017 et depuis mon cycle n’est jamais revenu à la normal jusqu’à présent. Mon gynécologue m’a diagnostiqué SOPK et m’a conseillé d’aller voir une endocrinologue. L’endrocrinologue m’a confirmé que je n’avais pas d’insulino-résistance. Toutefois, elle m’a conseillé de reprendre la pilule pour « mettre mes ovaires au repos ». Je ne souhaitais pas reprendre des hormones et voulais me tourner vers une approche plus naturelle. Le temps à passer et depuis peu je me suis mise à faire des séances d’acupuncture, ce qui m’aide un petit peu au niveau de mon cycle mais ce n’est pas miraculeux …. Auriez-vous des solutions naturelles quand on est sopk suite à l’arrêt de la pilule ? J’hésite à retourner voir un autre endocrinologue spécialisé dans le sopk … mais j’ai peur qu’il me préconise uniquement de reprendre des hormones ( chose que je ne referai plus jamais !) Merci pour votre aide. :-)) Marie
Bonjour Marie,
J’ai exactement le même problème que vous . Nous sommes dans la même situation
J’espère que nous aurons une réponse à ce problème
Bon courage à vous !
Pauline
Bonjour Marie,
J’ai peut-être une solution à vous proposer, mais il me faut avant tout être sûre de votre cas, j’aurais besoin d’en savoir plus sur vous. Je vais me permettre de vous envoyer un questionnaire dans les jours qui viennent, d’accord ?
Bonjour Emanuelle,
J’ai 20 ans, je suis atteinte du SOPK et j’ai lu tous vos articles concernant le sujet. Ma gynécologue m’a dit que je n’avais pas de problème d’insuline-résistance du à mon rythme de vie et au fait que je suis mince et en forme. Je lui ai ensuite demandé si cela pouvait être dû à ma prise de la pilule Diane 35 durant 2 ans et demi et elle m’a dit que les SOPK survenaient pendant l’adolescence et que la prise de pilule ne pouvait pas déclencher le syndrome. Je voulais savoir ce que vous en pensiez, car j’ai vu que vous parliez de SOPK post-pilule. Elle m’a ensuite proposé de prendre une pilule pendant 1 an en m’expliquant que ceci pouvait avoir un impact positif sur mon SOPK et réguler mon cycle par la suite. Elle ne m’a pas plus informé sur mon type de SOPK et quand je lui en ai parlé, elle m’a dit qu’il y avait plutôt plusieurs niveaux et que j’étais plus à risque d’avoir des problèmes de diabètes que d’autres femmes, mais ne m’a pas informé les racines de mon SOPK.
Dans vos réponses aux commentaires vous dites justement qu’il faut s’informer sur les « racines » du SOPK, mais c’est très compliqué pour moi, car la gynécologue me dit que ce n’est pas un problème d’insulino-résistance (et je ne sais pas si je dois m’en tenir à ce qu’elle a dit) et que ça ne peut pas être du post-pilule (encore une fois je ne suis pas convaincue de plus que j’ai été sous Diane 35). Que dois-je faire pour comprendre la cause du problème et agir dessus et dois-je croire tout ce qu’elle m’a dit ?
Concernant la pilule qu’elle m’a prescrite, il s’agit de ELYFEM 30, qui a comme toutes les pilules des effets secondaires possibles, mais je me dit que pendant 1 an si cela peut avoir un impact positif sur mon SOPK pourquoi pas la prendre, mais j’aimerais être sûr d’améliorer les SOPK et pas d’aggraver ou de seulement masquer.
Je suis vraiment perdue..
En espérant avoir votre réponse,
Camille
Bonjour Emanuelle,
J’ai 20 ans, je suis atteinte du SOPK et j’ai lu tous vos articles concernant le sujet. Ma gynécologue m’a dit que je n’avais pas de problème d’insuline-résistance du à mon rythme de vie et au fait que je suis mince et en forme. Je lui ai ensuite demandé si cela pouvait être dû à ma prise de la pilule Diane 35 durant 2 ans et demi et elle m’a dit que les SOPK survenaient pendant l’adolescence et que la prise de pilule ne pouvait pas déclencher le syndrome. Je voulais savoir ce que vous en pensiez, car j’ai vu que vous parliez de SOPK post-pilule. Elle m’a ensuite proposé de prendre une pilule pendant 1 an en m’expliquant que ceci pouvait avoir un impact positif sur mon SOPK et réguler mon cycle par la suite. Elle ne m’a pas plus informé sur mon type de SOPK et quand je lui en ai parlé, elle m’a dit qu’il y avait plutôt plusieurs niveaux et que j’étais plus à risque d’avoir des problèmes de diabètes que d’autres femmes, mais ne m’a pas informé les racines de mon SOPK.
Dans vos réponses aux commentaires vous dites justement qu’il faut s’informer sur les « racines » du SOPK, mais c’est très compliqué pour moi, car la gynécologue me dit que ce n’est pas un problème d’insulino-résistance (et je ne sais pas si je dois m’en tenir à ce qu’elle a dit) et que ça ne peut pas être du post-pilule (encore une fois je ne suis pas convaincue de plus que j’ai été sous Diane 35). Que dois-je faire pour comprendre la cause du problème et agir dessus et dois-je croire tout ce qu’elle m’a dit ?
Concernant la pilule qu’elle m’a prescrite, il s’agit de ELYFEM 30, qui a comme toutes les pilules des effets secondaires possibles, mais je me dit que pendant 1 an si cela peut avoir un impact positif sur mon SOPK pourquoi pas la prendre, mais j’aimerais être sûr d’améliorer les SOPK et pas d’aggraver ou de seulement masquer.
Je suis vraiment perdue..
En espérant avoir votre réponse,
Camille
Bonjour Camille, j’ai vraiment du mal personnellement à comprendre le raisonnement de la gynéco face à la pilule. Comme je l’évoque souvent, la pilule peut induire des carences, accentue l’insulino-résistance et les problèmes thyroïdiens, or une jeune femme souffrant de SOPK a besoin d’apports nutritionnels importants, d’une glycémie et d’une thyroïde parfaite. Par ailleurs, même si vous n’avez pas le tableau clinique d’une SOPK « insulino-résistance », de toute évidence la pilule a bloqué la communication « cerveau-ovaires » (c’est son job, c’est comme cela qu’elle fonctionne) et dans votre cas, ce dialogue ne s’est pas rétabli correctement à l’arrêt. Donc comment imaginer que la reprise de pilule soit la solution ???? Et comment explique-t-elle que cela va « réguler » le cycle après ? Cela va induire, certes, de fausses règles pendant la prise, mais ce n’est pas un vrai cycle. Comment justifie-t-elle que votre cycle après la prise de pilule sera « régulé » ???
Bonjour Emmanuelle, j’ai été diagnostiqué sopk en décembre 2017 et nous sommes en essai bébé depuis plus de deux ans. J’ai pris la pillule à partir de 15ans suite à des cycles irréguliers et à une forte acnée ( en parallèle je prenais un traitement antibiotique pour l’acné) et je l’ai arrêté à 23ans pour les essais bébé. C’est à ce moment-là que mes règles ne sont jamais revenus et que le diagnostic a été posé.
Je suis obligé de prendre de la progestérone car sinon je n’ai jamais mes règles, je n’ovule jamais également ( malgré les traitements de stimulations ovariennes, mon gynéco ne sait plus quoi faire et nous envoie en centre PMA). Mise à part cela, j’ai un peu d’acné et de l’hirsutisme faciale ( obligé d’aller chez l’esthéticienne pour enlevé la barbe une fois par mois) et j’ai pris 30kg en un an sans changer mon alimentation.
Je n’ai pas de diabète de type 2 et niveau bilan hormonal en début de cycle ma FSH est à 6.4 et ma LH 11.9 donc quasiment le double et ma progestérone est très basse en fin de cycle (0.28 ). Tous le reste est dans la norme ( pas de problème de thyroïde, de prolactine, d’œstrogènes, de testostérone). Nous ne savons plus quoi faire, nous sommes tellement désemparée que nous sommes en train de nous dire que nous n’aurons jamais d’enfants… Ce que j’ai dû mal à comprendre c’est si j’ai le sopk post pillule ou un autre type, car j’avais déjà des problèmes de cycles dès le début de mes règles et une tendance à faire des kystes aux ovaires.
Merci par avance pour votre aide !
Bonjour Kelly, le premier test à faire est celui de l’hyper insulinie provoquée. En effet, vous pouvez très bien ne pas avoir de diabète de type 2, mais être insulino-résistante. Il est très important d’avoir un médecin compréhensif et d’obtenir ce test. Le fait d’avoir pris autant de poids en un an penche vraiment vers une insulino-résistance, il faut vraiment vérifier, car vous avez besoin de cette information à vie…
Bonjour Emmanuelle,
Les résultats d’hormones ne donnent rien la gynécologue me dit que je souffre « éventuellement »de SOPK quand je lui en ai parlé suite à votre article mais que ça ne se traite pas à part reprendre une pillule il n’y a pas de traitement je suis un peu perdu car je n’ai pas tous les symptômes sont vous décrivez mais une terrible acné suite a l’arrêt de la pillule il y a 3 ans je suis un peu désespérée et ne sais pas quelle étapes suivre à part une hygiène que j’ai complétement changé mais sans trop de résultats
Est il possible de vous rencontrer ?
Bonjour Ani, la gynécologue, si elle suspecte un SOPK devrait demander des tests plus poussés, notamment au niveau de votre insuline. Je ne prends plus de nouveaux clients en ce moment, mais prépare ma nouvelle méthode, Hormone Harmonie, qui devrait sortir en décembre/janvier. Je vous encourage à vous inscrire ici, pour être avertie de la sortie, d’accord ?
Bonjour Emanuelle, j’ai été diagnostiquée des sopk (à petite touche selon ma gynécologue) et je vais essayer de me renseigner plus sur quel type de sopk je suis, mais je voulais vous demander si le sopk post-pilule peut intervenir après 3 ans de pilule (de 15 à 18ans) ?
PS : je n’ai pas d’hirsutisme, ni tâches mais de l’acné et une absence de règles depuis 5 mois (un tout petit peu de sang quelques fois).
Merci d’avance
Antika
Oui, Antika, il peut intervenir après 3 ans de pilule…
Merci pour votre réponse !
J’ai bientôt rendez-vous avec ma gynécologue et je compte bien comprendre quel type de sopk je suis afin de pouvoir agir en conséquence et je ne souhaite absolument pas prendre la pilule une quoique ce soit d’autre qui masquerait le problème plutôt que de le régler. J’ai lu votre article concernant les bienfaits de la berbérine et je voulais savoir si ce complément alimentaire pouvait être pris même si il s’avère que je n’ai pas de problème d’insulino-résistance ?
Merci d’avance
Antika
Bonjour Antika, la berbérine a plusieurs actions : c’est un anti-androgène, un régulateur de glycémie et un assainissant du système digestif. Il est donc particulièrement indiqué en cas d’insulino-résistance, mais également en cas d’intestins poreux (voir article ici), voire de SIBO (une condition intestinale qui peut occasionner de l’acné) ou en cas d’excès d’androgènes. Cependant, comme tous les compléments, il ne règle rien en profondeur. Donc si on veut l’essayer, ce sera sur du court terme, et pendant que l’on cherche ses « raisons-racines », d’accord ? Voir l’article complet sur la berbérine ici.
D’accord, je compte consulter une naturopathe et je lui demanderai son avis. Merci beaucoup.
En attendant de prendre rendez-vous chez la naturopathe, je suis allée voir ma gynécologue qui m’a confirmée que je n’avais pas de problème de résistance à l’insuline et qui m’a prescrit une pilule et comme je lui ai dit que j’étais très réticente à prendre la pilule et d’autant plus sur le long terme, elle m’a dit que je pouvais la prendre pendant une année et qu’après cette année nous pourrions regarder si cela a relancer mes cycles et améliorer mon SOPK. Pensez-vous que la pilule a réellement un impact bénéfique sur le SOPK ?
À titre personnel, moi Emanuelle Haudegond, je pense que non. Je ne vois sérieusement pas quel impact bénéfique cela peut avoir sur le SOPK. Et ce qui est sûr, c’est que la pilule contraceptive peut compliquer bcp de choses à long terme parce que : 1. elle induit à terme des carences, et nous les femmes nous avons besoin d’une grande richesse de vitamines et de minéraux pour ovuler. Une femme souffrant de SOPK a besoin d’une grande richesse nutritionnelle, au contraire. 2. Elle provoque des changements de notre microbiome (ou flore intestinale, pour être simple), dans nos intestins, là où des millions d’organismes jouent un rôle crucial pour notre santé, notre humeur et nos hormones. C’est notamment dans nos intestins que se transforment nos oestrogènes, et les métabolites des oestrogènes sont importants en cas de SOPK ! 3. Elle augmente les risques d’hypothyroïdie en élevant la TGB, ce qui est la porte ouverte à pratiquement tous les déséquilibres hormonaux possibles, parce que quand la thyroïde ne marche pas, rien ne marche ! 4. Et cerise sur le gâteau, elle accroit les risque de résistance à l’insuline, et mon observation est que peu de médecins français requiert les tests nécessaires pour vraiment infirmer ou confirmer cette valeur si importante en cas de SOPK (test d’hyper-insulinie provoquée, pas simple test sanguin d’insuline à jeun). Bref, je ne comprends tout simplement pas le raisonnement… Ceci étant, je n’ai pas toutes les informations, donc il y a peut-être des choses qui m’échappent…
Bonjour Emanuelle,
Merci pour votre réponse ces informations sont très intéressantes même si je ne comptais pas reprendre la pilule. Entre-temps, je suis allée voir un naturopathe-réfléxologue qui m’a conseillé de faire une cure de magnésium pendant 15 jours ainsi qu’une tisane (le nom de la plante m’échappe, il va bientôt me l’envoyer) afin de drainer mon foie pour qu’il puisse faire son travail correctement et donc m’aider à retrouver un cycle régulier. Je crois qu’il m’a conseillé le magnésium, car il considère (et cela me parle) que mon cerveau travaille trop et que je n’arrive pas à me connecter à mon corps et surtout à la zone de l’eau (réfléxologie plantale) qui se situe au niveau du ventre et du bassin (le deuxième cerveau et donc le ressenti).Comme j’ai vu sur votre article concernant le magnésium que celui-ci calmait le système nerveux qui pouvait avoir un impact sur le faible taux de progestérone je trouve que ces conseils sont intéressants et j’espère que cela va fonctionner ! Il prévoit par la suite de me proposer des compléments alimentaires comme le framboisier pour favoriser des cycles réguliers. En tous les cas je voulais vous remercier, car votre site est une mine d’or et m’a permis de chercher des solution durables et de ne pas me précipiter sur la première pilule ! J’espère que le travail avec le naturopathe portera ces fruits et merci encore.
Antika
Je le souhaite aussi, c’est une démarche qui semble cohérente en tout cas, et je suis heureuse si j’ai contribué ! Bonne chance à vous !
Bonsoir,
Merci pour vos nombreux articles !!
Je suis SOPK non suivie pour l’instant car j’ai déménagé récemment.
Quels spécialistes me conseillez vous de consulter ?
Médecin traitant ou gynécologue ou dermatologue ou naturopathe ??
Ou bien l’ensemble ?
Cordialement. Merci encore pour votre merveilleux travail !
Bonjour Emma, plutôt un endocrinologue ou gynéco, au départ. Ensuite, si vous êtes insulino-résistante (ce qui est le cas de la majorité des SOPK) un nutritionniste et un coach sportif, car c’est avec l’alimentation, mais également le sport et le contrôle du stress, qu’on arrive à rendre son corps sensible à l’insuline. Et restez bien à l’écoute du blog, en étant inscrite à notre méthode gratuite, car je parle souvent du SOPK au naturel dans mes newsletters…
bonjour Emmanuelle, Je viens de faire un bilan hormonal a J+3 du cycle. Pensez vous que je puisse prendre du Gattilier avec mes resultats :
-FSH: 9.1uI/I
-LH: 8.1uI/I
-Oestradiol:47.2 pg/mL
-Progesterone :0.68 ng/ml
-Testosterone:0,40
ng/mL
-Cortisol: 17ug/24h
-Glycemie:0.87g/L
-Creatinine:8.2mg
-Pensez vous que je devrais consulter un endocrinologue au vu des resultats?
-Pensez vous au SOPK..?
-Pensez vous que je puisse prendre des gelules de Gattilier?
Merci beaucoup pour vos indications
Bonjour, tout d’abord je tenais à vous remercier pour toutes les informations que vous prodiguez sur votre site !
J’ai 24 ans, j’ai été diagnostiquée SOPK à l’âge de 20 ans, j’ai donc pris Androcur + Provames pendant 1 an en 2017 avant de l’arrêter suite à une grosse prise de poids, une déprime, des migraines et des contractions utérines épouvantables.
Mes taux sanguins sont :
-LH, progesterone, testosterone, DHEA, hormone anti-mullerienne = élevés
-Oestrogènes, FSH = normal
J’ai pris la pilule Belara continu de mars 2018 à mai 2019, donc un peu plus d’un an. Les effets secondaires étaient une perte de libido, une sécheresse vaginale, un humeur comme « figée », alors oui j’avais une peau niquel mais à quel prix.
En mai 2019, je décide d’arrêter la pilule, étant en école de Naturopathie depuis janvier 2019, avec tout ce que j’apprends, je me voyais mal continuer de prendre cette chimie tous les jours.
De plus, ayant un hémangiome (tumeur au foie) et connaissant le rôle de celui ci dans l’absorption des médicaments, j’ai préféré arrêter (malgré que tous les médecins m’aient affirmé l’innocuité de la pilule avec les tumeurs du foie …)
Me voilà bientôt à 4 mois après l’arrêt de la pilule (que j’ai stopper d’un coup).
Les 3 premiers mois, cure de bourgeons de framboisier pour aider un peu. J’ai bien eu mes règles les 3 premiers mois, mais ce mois-ci, plus rien. J’utilise un préservatif,et j’ai fait plusieurs tests de grossesse qui se sont révélés négatifs.
Ce mois-ci, j’ai pris de la racine d’ortie sur 3 semaines car j’ai vu dans mes cours de Naturopathie qu’elle était anti-androgène. Or, mes tnombreuses lectures sur le sujet m’ont permis de constater que la racine d’ortie abaisse également le taux d’oestrogènes, Mon taux étant normal, je me suis peut-être retrouvé en hypooestrogénie, ce que pourrait expliquer cette aménorhée. De plus, cette racine d’ortie m’a donné des hypoglycémies intenses au cours de la journée (vertiges, palpitations, tremblements ). Ce qui pourrait m’indiquer mon insulino-résistance car selon des articles scientifiques, la racine d’ortie serait hypoglycémiante uniquement en présence d’un excès d’insuline (j’ai essayé de me faire prescrire une hyperinsulinie provoquée, les médecins ne veulent pas en entendre parler, et ne m’ont prescrit qu’une glycémie à jeun), donc tant pis la racine d’ortie m’aura fait le test à elle seule.
J’ai voulu aller plus vite que la musique en m’attaquant directement aux hormones, mais cette expérience m’a montré qu’on ne peut pas agir que sur un seule hormone, sinon on dérègle tout.
Je vais essayer d’être patiente et de m’occuper du foie, à l’insulino-résitance, au sport, au régime alimentaire, aux carences causées par la pilule.
Car dans mon cas, j’ai tout épluchée, je n’ai trouvé aucune plante qui abaisse les oestrogènes, tout en ayant aucun impact sur les oesrogènes.
La Naturopathie et votre site m’ont bien fait comprendre que le problème est plus profond et que de traiter l’excès de telle ou telle hormone, revient à faire comme la médecine allopathique, c’est à dire,, traiter les symptomes et non la cause.
Même en sachant cela, c’est dur de l’accepter, dur de se regarder dans la glace avec cet excès de poils à des endroits où il ne devrait pas en avoir , mes boutons sous forme de microkystes localisées tout autour de la boucheet du menton (résonance hormonale sûrement),, une peau grasse , et des muscles trop dessinés .Sous pilule tout avait disparu ,c’est pour ça que je le met en lien avec mon SOPK.. Tout ça n »aide pas a se sentir femme.
Pour ce qui est des complements,, je pense me detourner des plantes hormonales et me tourner plutôt vers la berberine, le magnésium transcutanee et m’occuper du foie.
Pour la peau ,grâce à votre article sur l’acné fongique ( mon visage me grattait en permanence ) ,j’ai réussi à améliorer l’état de ma peau en arrêtant de mettre de l’huile, en utilisant un gel nettoyant au pH neutre + rhassoul + gel d’aloe Vera + extrait de pépin de pamplemousse en externe pour ses vertus anti fongiques .
Après il reste toujours cette acné hormonale ,mais au moins le grain de ma peau s’est amélioré et je n’ai plus toutes ces rougeurs qui me demangeait.
Voila, j’espère que j ‘ai pu en aider certaines , et cela m’intéresserait d’avoir votre avis sur mon récit personnel.
Cordialement,, Lucile.
Bonjour Lucile, je suis très contente que ces deux points soient devenus une évidence pour vous, car ils sont effectivement très importants : 1. un déséquilibre d’une hormone entraîne une réaction en chaine 2. Un complément/plante ne doit jamais être l’unique solution, c’est un pansement sur une plaie, mais il faut avant tout éviter la plaie, en travaillant sur le terrain. Et j’approuve tout à fait « Je vais essayer d’être patiente et de m’occuper du foie, à l’insulino-résitance, au sport, au régime alimentaire, aux carences causées par la pilule ». C’est en effet par là que je commencerais, en y ajoutant un point très important, car il aggrave toujours l’insulino-résistance : le stress. Je ne peux que vous engager à mettre au point une stratégie favorisant l’équilibre de ce coté-là également, en incorporant par exemple des exercices de méditation, de respiration profonde, etc…Oui, l’arrêt de la pilule n’est pas facile dans une situation comme la votre. Premièrement parce que la pilule génère des carences, agit contre la thyroïde, et renforce l’insulino-résistance. Deuxièmement, parce qu’on retrouve la situation de SOPK d’avant la pilule, souvent donc empirée, alors qu’on l’avait oubliée. Mais ce passage d’arrêt +3/4 mois est le moment le plus difficile. Vous devriez, en étant vigilante sur tous ces points, vous sentir progressivement mieux. Mêlez-y de la patience, voyez votre corps comme un ami et non comme un ennemi, célébrez vos victoires, soyez gentille avec vous-même… vous ressortirez de cette expérience grandie et enrichie pour votre nouvelle carrière, j’en suis sûre. Et je reste à l’écoute, si vous avez besoin. Bien à vous…
Merci beaucoup pour vos informations complémentaires, ça me rassure de voir que je suis sur le bon chemin 🙂
J’ai lu votre article sur la thyroïde hier, et j’ai donc regarder mes analyse de janvier 2019 : ma TSH était à 4,41 et à 3,49 en 2014, se peut-il que je soit en hypothyroïdie ?
Car pour tous les médecins que j’ai vu, no problèm, je suis dans les normes, sauf que selon votre article et d’autres experts, ce ne sont pas forcément les bonnes valeurs.
Je vais essayer de refaire une prise de sang aujourd’hui pour m’éclairier mais je ne peux pas compter sur le médecin qui pour lui « tout va bien »
Un problème en cache souvent un autre j’ai l’impression…
Cordialement, VANCOUVERT Lucile
Oui, c’est une possibilité Lucile, la TSH étant un marqueur insuffisant pour déterminer une hypothyroïdie…
Bonjour,
Après un an sous stérilet en cuivre (pilule me donnant trop d’effets secondaires, notamment dépressifs), on m’a diagnostiqué un sopk sur base d’une échographie + acné bas de visage (kystes sous la peau) + prise de poids inexpliqué + cheveux regraissants plus vite que la normale + une pilosité plus importante (mais gérable).
Cependant, avec le stérilet, j’avais mes règles tous les mois de façon régulière mais un syndrome prémenstruel impressionnant.
Depuis, je prends Androcur (aucune règle depuis 2 ans). Suite aux annonces récentes sur la provocation de méningiomes, je suis en train d’arrêter progressivement depuis 8 mois maintenant (je suis à 1/4 de cpr contre 1 au début).
J’avais supprimé complètement les féculents avant mon diagnostic car j’avais compris que quelque chose n’allaient pas quand j’en mangeais. Depuis, j’ai évolué vers un régime à IG bas et j’ai une activité sportive très régulière. Depuis toujours, j’ai beaucoup de mal à perdre du poids même si je suis plutôt « mince ».
Je vais arrêter Androcur ce jour et je suis un peu paniquée… peut-il y avoir une erreur de diagnostic concernant mon SOPK puisque j’avais des règles régulières? combien de temps dois-je attendre avant de faire mon bilan hormonal après l’arrêt d’androcur? Comment éviter un effet rebond très fort? Quel moyen contraceptif choisir autre que le préservatif? faut-il réintégrer des hormones?
Merci d’avance pour votre réponse,
Bonjour, quand vous parlez de supprimer/éviter les produits laitiers, est-ce que cela inclue aussi ceux avec du lait de chèvre et de brebis ? Merci !
Bonjour Sarah, dans un premier temps, il est généralement préférable de faire attention à tous les produits laitiers. La chèvre et la brebis étant de plus petits animaux, on considère qu’ils stimulent moins d’hormones de croissance que les vaches. Mais ils restent problématiques pour beaucoup. Mon conseil est de les éviter dans un premier temps (pendant par exemple 2 mois) puis de les tester (soit l’un, soit l’autre, mais pas en même temps, pour savoir qui fait quoi…). S’ils n’occasionnent pas de nouveaux boutons, on peut en faire une consommation raisonnable…
* Pour faire court, j’ai ete reglee a un age classique mais de suite mes cycles ont ete irreguliers et TRES douloureux (anthadis seul remede et encore de moins en moins efficace), j’ai la maladie de Gilbert (sensibilite hepatique), parfois des crampes bas du ventre hors periodes de regles. Depuis plusieurs mois les douleurs durent 2 a 3 jours apres debut du cycle avec nuits tres courtes, douleur a la poitrine et nausees (qui etaient absentes avant). Etant dans des etudes exigeant beaucoup de travail intellectuel et physique, je ne peux plus risquer de louper des journees de cours/epreuves, c’est pour quoi je suis allee voir une endocrino cet et conseillee par ma dermato en qui j’ai confiance. Mais comme precise ci dessous, elle m’a directement prescrit Jasmine, la pilule 3e generation sans evoquer de solutions naturelles. Je ne souhaite pas de moyen de contraception (ni avoir d’enfant d’ailleurs pour le moment) juste calmer tous ces symptomes… Ces tests (bilan hormo et echo) seront realises d’ici quelques.jours, si positifs auriez vous quelques conseils au vu de mon profil, produits naturels ? Specialiste qualifie dans le Nord de la France ? Merci encore
Bonjour Emmanuelle,
j’ai pas mal parcouru votre site et actuellement j’ai du mal à me reconnaitre dans ces type d’SOPK.
En effet j’ai arrêté la pilule il y a plusieurs mois déjà, j’ai recommencé à avoir mes règles mais je n’ovule pas.. j’ai des kystes aux ovaires et une forte acné.. selon ma gynécologue mes résultats sanguin sont tout à fait bon (pas d’excès d’hormones quels qu’ils soient).
Evidement on me recommande la pilule, mais je ne vois pas en quoi la pilule arriverait à résoudre mon problème.
en espérant un retour.
Bonjour Sandy,
J’ai recommencé à avoir mes règles mais je n’ovule pas..
Il y a deux possibilités :
– soit vous ovulez (sans vous en rendre compte…)
– soit vous n’ovulez pas, et alors ces règles ne sont pas des règles mais des saignements non-ovulatoires. Ces saignements sont généralement dûs à une accumulation d’oestrogènes non équilibrés par de la progestérone. Ce qui est logique, car la progestérone s’obtient en ovulant.
Généralement, c’est une question de communication entre votre cerveau et vos ovaires. Vous avez vraisemblablement un problème de communication qui a du mal à se remettre en route. C’est très commun après la pilule et c’est réversible – Il faut recréer un environnement favorable, en vous donnant les bons nutriments indispensables pour ovuler, et gérer à tout prix le stress. Personnellement, je recommande dans ce type de situation de commencer par une cure de magnésium transcutané. Le magnésium est indispensable à l’ovulation et favorise un sommeil récupérateur. Nous fabriquons beaucoup de nos hormones pendant le sommeil. Je recommande toujours d’augmenter le temps de sommeil et le magnésium pour commencer…
Merci beaucoup pour votre retour ! je de devrais donc pas reprendre la pilule ? Et une acné peut être dû alors au fait que je n’ovule pas ? Puisque mes prise de sang indique que toute mes hormones sont tout à fait dans les normes..
Bonsoir Sandy, si vous n’ovulez réellement pas, la progestérone à terme ne sera pas OK. La progestérone est « fabriquée » par le corps jaune, qui lui-même résulte de l’ovulation. Si le situation ne « non-ovulation » est récente, cela ne se voit peut-être pas encore vraiment. Vous pouvez par exemple être dans la norme basse pour la progestérone. Mais si la situation perdure, le bilan le montrera.
Bonsoir, merci pour le temps que vous accordez à mes questions. Je vais donc voir ce que cela donne dans le temps.
J’arrive un peu à mettre le point sur un problème qui perdure.
Bonjour Emmanuelle,
j’ai pas mal parcouru votre site et actuellement j’ai du mal à me reconnaitre dans ces type d’SOPK.
En effet j’ai arrêté la pilule il y a plusieurs mois déjà, j’ai recommencé à avoir mes règles mais je n’ovule pas.. j’ai des kystes aux ovaires et une forte acné.. selon ma gynécologue mes résultats sanguin sont tout à fait bon (pas d’excès d’hormones quels qu’ils soient).
Evidement on me recommande la pilule, mais je ne vois pas en quoi la pilule arriverait à résoudre mon problème.
en espérant un retour.
Bonjour,
Tout d’abord je me rend compte que plus je me renseigne sur votre site plus j’en apprend ! J’ai été diagnostiqué SOPK alors que ma gynécologue était convaincue que non.. petite question, une analyse sanguine suffit-elle à savoir si on est résistante à l’insuline. Je compte demander à ma gynécologue si elle accepte de me prescrire une ordonnance pour faire les tests nécessaires.
Et encore merci pour toutes ces sources d’informations
Bonjour Sandy. Le résultat à avoir, c’est l’insuline à jeun, au minimum. La glycémie à jeun ne veut rien dire. Pour les résultats de l’insuline à jeun, on peut être dans la norme, mais avoir quand même un problème si les cellules n’acceptent pas l’insuline (insulino-résistance).
Bonjour,
Tout d’abord je me rend compte que plus je me renseigne sur votre site plus j’en apprend ! J’ai été diagnostiqué SOPK alors que ma gynécologue était convaincue que non.. petite question, une analyse sanguine suffit-elle à savoir si on est résistante à l’insuline. Je compte demander à ma gynécologue si elle accepte de me prescrire une ordonnance pour faire les tests nécessaires.
Et encore merci pour toutes ces sources d’informations !
Bonjour,
Tout d’abord merci pour votre article très bien écrit.
A 27 ans je suis fermement décidée à tout faire pour soulager au mieux les symptômes liés à mon SOPK. Je suppose faire de l’insulino-résistance car j’ai souvent des envies d’aliments sucrés et la prise d’un complément alimentaire contenant du myo-inositol (MyOva +) ainsi que de Berbérine m’aide à avoir un cycle ovulatoire. Normalement je ne suis que très très rarement réglée et la prise de ces deux compléments m’a permise d’avoir déjà deux cycles espacés de 38 jours (je suis actuellement à mon troisième mois de prise et attend un éventuel troisième cycle). Mon plus gros problème reste l’acné de type rétentionnelle bien que l’utilisation de produits naturels aide bien ma peau (nettoyage au rhassoul, huile de jojoba..). Je ne présente pas de problèmes de poids (64 kg pour 1m72) mais j’ai très régulièrement des ballonnements et douleurs au niveau du bas ventre. Je ne sais pas si cela est dû à une intolérance quelconque car ces soucis peuvent très bien apparaître dès le matin à jeun comme en fin d’après-midi ou le soir. Je ne consomme plus de produits laitiers depuis quelques années et j’essaie de varier mon alimentation. Je consomme du gluten mais mon inconfort digestif peut très bien apparaître après un repas exempt de cet protéine (exemple riz+ poisson) donc je ne pense pas souffrir d’intolérance. Ma mère souffre du syndrome du colon irritable mais je ne présente pas les mêmes symptômes qu’elle mis à part les ballonnements. Je suis vraiment perdue… Je suis intimement convaincue que l’alimentation à un grand impact sur la santé et je me demande donc tout naturellement si je ne devrais pas manger uniquement des aliments à IG bas… Toutefois j’ai infligé durant une période de ma vie une anorexie à mon corps et désormais l’idée de me priver de certains aliments comme les pâtes par exemple m’est pénible car lorsque je commence à éliminer certains aliments de mon assiette (je reprends l’exemple des pâtes) j’ai vite tendance à supprimer de plus en plus d’aliments de mon assiette et donc à perdre beaucoup de poids. Je ne sais donc pas comment faire…
Faut-il nécessairement supprimer tout aliment à IG modéré ou élevé lorsque l’on présente un syndrome des ovaires polykystiques ?
En vous remerciant par avance
Bonjour Céline,
Faut-il nécessairement supprimer tout aliment à IG modéré ou élevé lorsque l’on présente un syndrome des ovaires polykystiques ?
La réponse est que cela dépend totalement de la personne, selon mon expérience. IG élevé ? Certainement. Le sucre, c’est pas terrible en règle générale pour la peau. Mais les pâtes, par exemple, cela peut généralement s’incorporer, si on a pas de soucis de gluten.
L’alimentation à IG modérés peut être super bonne. Et vous garder rassasiée, sans faim. J’enseigne ça à mes clientes.
Mais parce qu’il y a inconfort digestif, il faut commencer par comprendre ça, à mon avis. Tant que la digestion n’est pas optimisée, le foie travaille en plein régime. Et ça, ce n’est pas bon pour les hormones. Donc, si vous étiez assise en face de moi en cabinet, j’essaierais de comprendre un peu la digestion, à quoi vous réagissez, etc. Je commence dans ces cas-là par un test d’élimination pendant 4 semaines de Gluten/Produits laitiers/Soja/Oeufs. Puis on réintroduit, un par un, dans un certain ordre. Et je fais écrire un journal pendant ces 4 semaines, avec observation des selles pour repérer d’autres intolérances pendant ces 4 semaines. Ce type de programme est très utile. Je ne suis pas encore sûre, mais il est possible que je puisse ouvrir un stage pour le faire en septembre. Je vous tiens au courant…
Bonjour,
J’ai passé le week-end à éplucher tous les articles de votre blog, il apparaît clair que j’ai besoin d’un diagnostic. Cependant, je vous avoue être perdue, par quoi commencer ?
Quel test faire en toute urgence ?
Un bilan hormonal complet ? Un test de tolérance au glucose ? Une échographie des ovaires ? Ou autre ?
Je me reconnaît malheureusement dans beaucoup de choses que vous avez décrites : insulino-résistance, SOPK aussi bien dû à la pilule, qu’à l’insuline-résistance, qu’à une inflammation, thyroïde..
J’en souffre énormément, je souhaite commencer des tests, j’ai premièrement pris rendez-vous avec un naturopathe, mais pouvez-vous m’indiquer par quoi commencer ?
Merci beaucoup pour votre dévouement, ça donne bon espoir !
Bonjour Fanny,
Il faut commencer par un bilan hormonal à J+3 dans l’idéal avec œstrogène, progestérone, testostérone et autres androgènes mais également LH, FSH, Cortisol, Insuline à jeun, test Gluten et bilan complet Thyroide : tSH, T3 libre, T4, ReverseT3, et anti-corps thyroïdiens…
Bonjour,
Je vous remercie énormément pour la mine d’or d’informations que vous apportez !
Mon histoire est la suivante :
J’ai commencé à avoir mes règles en novembre 2009, douloureuses et abondantes mais régulières. Ma mère m’a emmené voir une gynécologue (j’avoue qu’elle n’était pas particulièrement accueillante), et m’a donné la pilule (avec le recul, elle avait la main facile sur la pilule). Les mois passent et la pilule me convenait plus : poussées acnéiques plus sévères que sans la pilule, douleurs identiques, règles plus abondantes. Un premier changement de pilule s’opère puis 2 et 3. Les problèmes de santé se multipliaient : migraines, douleurs dans le ventre, …. Mon neurologue m’a conseillé d’arrêter la pilule qui causerai mes migraines. Un scanner m’a été prescrit dans le cadre de problème de hanche (ressaut de hanche, héréditaire) avec pour conclusion : ovaires avec des aspects kystiques. Je suis étonnée car jamais je n’avais eu d’écho le montrant.
A ma grande surprise, ma gynécologue avait fermé son cabinet sans le faire savoir. Je me retrouvais avec une pilule et des kystes aux ovaires. J’ai donc arrêté ma pilule (2012) puis j’ai eu 1 fois mes règles puis plus rien pendant 1 an et demi (2013). Inquiète, je vois avec mon médecin traitant qui dit que tout cela est dans ma tête. Etant dans les études infirmières, j’ai décidé de prendre RDV avec une spécialiste au CH le plus près de chez moi. Celle ci me déclare SOPK et me dit que tout cela est du à mon surpoids (1m81 pour 86-87 kg à l’époque). Elle m’oriente vers une gygy plus près de chez moi qui travaille en lien. Sachant que je n’avais mes règles tout les 2-3-4 mois, mon médecin me donnait du DUPHASTON pour les avoir et à la fin du LUTERAN.
Avec le désir de grossesse qui commençait et les dires des médecins qui ne pensent pas que j’aurais des enfants naturellement, la gynécologue enclenche le processus pour l’AMP tout en faisant les examens nécessaires : prise de sang (encore!), écho, spermogramme, hystéro (montrant une trompe bouchée à gauche) et m’envoie dans le centre AMP avec qui elle travaille. Inquiète pour l’hystéro, j’en repasse une : maintenant c’est la trompe droite qui est bouchée !
Je suis avec mon compagnon depuis mai 2011.
Depuis aout 2017, je me trouve dans le protocole AMP : les examens ont été recommencés donc : re prise de sang, re écho, re spermogramme, re hystéro mais cette fois ci ca se passera au bloc (verdict : les 2 trompes bouchées !, le reste est ok).
La chir me dit que je ne pourrait pas tomber enceinte naturellement mais me donne un test de grossesse car je n’ai pas mes règles …
J’ai commencé le protocole FIV le 3 mars 2019 qui s’est résolue par un échec (13 ovocytes mais fécondations de 7 puis 3 résistans pour mort avant congélation …) à cause d’une hyperstimulation.
J’ai eu une hyperstimulation ovarienne modérée qui me fait attendre maintenant 2 mois pour recommencer … 3 ans que je tourne folle…
Je suis déjà stressée de nature, je suis tentée par le sucre, et je viens de voir votre article et je pense que je vais m’y inspirer !!
Merci beaucoup !!
Une âme en détresse
Bonsoir,
Âgée de 45 ans et diagnostiquée sopk avec la maladie d’hashimoto (aucun traitement prescrit pour l’instant pour cette maladie) en 2007, mon endocrinologue m’a prescrit androcur pendant 11 ans en m’assurant que les risques étaient minimes et qu’il n’y avait aucune alternative dans mon cas.
– Avant ce diagnostique mon médecin généraliste m’a prescrit diane 35 pendant 5 ans pour apaiser l’acné et le règles douloureuses (même molécule qu’androcur en dose plus faible). Après l’arrêt de diane 35 pour trop de cholestérol, un dermatologue m’a prescrit une « cure » de roaccuante qui s’est révélé inefficace 2005 –
En septembre 2018, suite à l’alerte lancée en France sur l’androcur j’ai arrêté ce traitement et j’ai passé une irm qui n’a révélé aucune tumeur cérébrale.
Je viens de découvrir votre blog, cet article et je comprends que sopk et thyroïde sont liés alors que mon endocrinologue affirme que non.
Depuis 1 ans je fais des séances d’acuponcture et de la méditations pleine conscience associée à du pilates et du yoga.
Je constate une amélioration dans la gestion du stress.
Le plus pénible à gérer en ce moment sont la fatigue (sommeil très perturbé : réveils nocturnes) et l’acné (visage, poitrine et cou).
Je suis à la recherche de pistes pour améliorer ma qualité de vie tant sur le plan relationnel que personnel.
Mon classement à l’article « quel type de sopk êtes vous ? » :
Voici mon classement : 4.1.5.6
Bonjour Ghis, je découvre ce deuxième message. En cas de Hashimoto, il y aurait souvent un lien avec l’intolérance au gluten. J’ai pu observer moi-même qu’une éviction totale aidaient beaucoup de personnes. Une piste peut-être ? Je vous donne quelques témoignages et articles sur le sujet : https://www.asso-malades-thyroide.fr/wordpress/index.php/2018/09/03/throidite-de-hashimoto-quel-role-pour-lalimentation/
http://www.fibrokur.com/relations-Hashimoto-gluten-maladie-coeliaque/
Bonjour Emmanuelle,
Merci pour votre blog qui est une grand source d’informations.
Voilà mon histoire, parmis tant d’autre.
J’ai 27ans.
J’ai eu mes premières règles à 16,5ans. Puis plus d’un après. Les 3ème 2ans après… J’avais un peu acné surtout dans le dos. Pour régler ce problème on m’a mise sous diane 35. Une horeur, j’ai pris 10kg et eu beaucoup d’acné. On me l’a donc changé pour desobel gé20. Que j’ai prise pendant 6 ans. Dans ces 6 années, j’ai eu une cure de roaccutane car les autres traitements ne faisaient pas d’effet. Et puis j’ai découvert le naturel il y a 6ans. Cela à révolutionné ma peau. Elle est nettement plus belle, moins de boutons…
Il y a un an et demi j’ai décidé d’arrêter de prendre la pilule, car pas en accord Avec mes principes, être au plus naturel possible. Suite à cet arrêt j’ai eu une seule fois mes règles un an pil poil après l’arrêt de la pilule. Pas forcement plus d’acné (merci le naturel?) Quelques boutons au niveau de la mâchoire. Dans cette année j’ai appris que j’avais un SOPK, mon taux de LH est élevée, et apparence polikystique des ovaires. Mais le reste va bien dans les analyses de sang (thyroïde…).
A plus de cela je suis intolérante au lactose, je ne peux consommer aucun laitage. Ayant toujours des troubles intestinaux, un gastroenterologue m’a conseillé de suivre un régime appauvri en fodmap. Et je suis apparemment intolérante au galactane. Je fais également attention à ma consommation de sucre raffiné. J’ai toujours fait attention à ce que je mange, mais dans un but 1er de bien etre, naturel, et je vois que c’est toit à fait recommandé pour les sopk. Je fais du sport, je n’ai jamais eu de surpoids (sauf les quelques mois avec diane 35). Par contre je trouve que j’ai souvent des fringales de sucres, je ne trouve pas cela normal. Je pense que ces problèmes (sopk et intolérances…) sont parfaitement reliés.
Je fais actuellement une cure de magnesium et d’huile de foie de morue. Je consomme beaucoup de poisson également. Et je prends également de temps en temps de l’huile de onagre. Une naturopathe m’a conseillé de prendre du bourgeon de framboisier pendant 15jours, alterner avec du gattilier pendant 15 autres jours, en me référant au cycle de la lune pour le faire. Cela va faire 3 mois que je fais cela. Mais je viens de lire que le gattilier n’était pas toujours recommandé dans les sopk. Je me demande donc si je suis sur la bonne voie. Elle m avait aussi recommandé d’utiliser de la sauge sclaree en massage sur le ventre en même temps que la prise de bourgeon de framboisier. Je vais mettre cela en place dès la prochaine nouvelle lune et je vais essayer la lunaception lors de la pleine lune comme j’ai pu le lire sur votre site. Autant mettre toutes les chances de son côté. J essaie aussi de géré mon stress en méditant et avec le yoga. La plupart de ces choses je le faisais avant de savoir que j’avais un sopk. Ce qui est plutôt une chance.
Je me demandais si la berberine est recommandée dans mon cas. Préconisez vous de continuer de prendre du gattilier ou non ?avez vous d’autre recommandations ? J’entends parfaitement que c’est difficile de donner une réponse avec si peu d’informations. Et il envisageable d avoir un entretien avec vous, ou auriez vous un collègue à recommander dans la région de Toulouse ? En vous remerciant par avance. J’attends de vous lire avec impatience
Agathe
Bonjour Agathe, je pense que vous êtes dans la bonne voie en vous informant, prenant des décisions vers un mode de vie le plus sain possible, et en englobant la gestion du stress également. Je sais par expérience que cela permet de mieux vivre la condition, avec moins de symptômes. La première chose à savoir cependant quand on a un diagnostic de SOPK, c’est si on est insulino-résistante, et à quel point (cela évolue en fonction justement de son mode de vie). Vous aurez peut-être besoin de faire des tests supplémentaires avec votre médecin, sachant que la glycémie à jeun n’est pas suffisant. La berbérine est surtout efficace pour son action sur la glycémie et sur la sphère digestive. Au regard de ce que vous m’exposez sur les soucis digestifs, il est probable qu’elle vous aide à ce niveau. Mais elle n’est pas une solution de longue haleine – qui est plutôt effectivement de repérer quels sont les catégories d’aliments auxquels vous êtes sensible, et de les éviter. Elle ne doit pas être prise sur le long terme non plus, comme j’en parle dans l’article suivant. Ceci étant, elle correspond beaucoup plus à votre profil que le gattilier, qui n’est pas adéquat si votre LH est élevée, comme évoqué ici. aussi, s’il s’avère que vous êtes insulino-résistante : les différents axes pour atténuer le problèmes sont : 1. alimentation à IG modéré ou bas (selon intensité du pb) 2. Activité physique quotidienne (cela rend vos cellules plus sensibles à l’insuline) donc veiller à incorporer cela dans votre routine si ce n’est pas le cas, d’accord ? Avec des activités notamment de renforcement musculaire 3. Gestion du stress (très important, et souvent négligé) 4. Eventuellement, pratique du jeûne intermittent. Plein de bonnes choses à vous, Agathe !
Bonjour Emmanuelle,
Tout d’abord, merci beaucoup pour tout ce que vous faîtes et l’ensemble des conseils que vous prodiguez.
Vous lire est un véritable soulagement pour moi, et je pèse mes mots! J’ai été diagnostiquée SOPK suite à l’arrêt de ma pilule et je vous avoue me sentir seule et isolée face à ce syndrome contre lequel les médecins ne semblent avoir qu’un seul remède: LA PILULE.
Je vous explique ma situation:
Je suis une femme de 27 ans qui a pris la pilule pendant un peu plus de 10 ans. Adolescente, j’ai souffert d’une acné modérée et d’une pilosité excessive, selon ma dermatologue qui m’a parfois prescrit Androcur en supplément.
J’ai tenté une première fois de l’arrêter en juillet 2014 mais ai couru chez mon médecin pour la reprendre car mes boutons pesaient trop sur mon moral; de plus, j’étais persuadée à l’époque qu’il s’agissait de restes d’acné juvénile…
Plus tard, une prise de sang révélant un taux élevé de triglycerides (2.05 g/l) m’a convaincu de retenter l’expérience.
En effet, étant plutôt de nature sportive et soucieuse de mon alimentation, je ne voyais pas à quoi d’autre imputer ce taux.
J’ai décidé de suivre une technique de « sevrage » afin de limiter les effets négatifs que j’avais pu rencontrés 4 ans plus tôt.
J’ai donc officiellement arrêté la pilule depuis septembre 2018.
Aujourd’hui, je souffre à nouveau d’acné de type microkystique, plutôt douloureuse et qui laisse de nombreuses marques résiduelles, principalement localisée sur l’os de la mâchoire.
J’ai perdu 5 kg sans changer mon mode de vie (je pèse aujourd’hui 56 kg au lieu de 61 kg pour 1 m 68).
J’étais également aménorrhée depuis juin 2018 (8 mois sans règles). Celles-ci sont survenues ce week-end (enfin!).
Mon bilan sanguin a bien sur révélé un taux de LH + DELTA 4 ANDROSSTENEDIONE élevés (logique dans les cas de SOPK).
Je sais que reprendre la pilule et/ou Androcur réglerait une bonne partie de mes problèmes (en surface) mais je ne veux en aucun cas retomber dans ce cercle vicieux. Je ne peux m’empêcher de croire qu’il existe des solutions naturelles pour pallier à cette situation.
En découvrant les témoignages d’autres femmes atteintes de ce syndrome, il semble qu’il existe des remèdes naturels et même des cas de « guérison/améliorations ».
Cependant, je ne veux pas prendre le risque d’aggraver mon cas en m’auto-médicamentant de la mauvaise façon.
C’est pour cette raison que je requiers votre expertise.
Selon vous,
– est-il préférable d’attendre que mes règles se régulent naturellement ou faut-il envisager la prise de Duphaston pour faire saigner mon corps régulièrement (tous les 3 mois s’il ne parvient pas à ovuler seul) selon les conseils de mon endocrinologue ?
– les compléments alimentaires de plantes tels que la licorice glycyrryzha glabra ou le saw palmetto peuvent-elles vraiment être efficaces dans mon cas (et sans danger)?
– je prends également des gélules de bardane-pensée sauvage-zinc pour limiter mon acné douloureuse, que pensez-vous de ce choix?
Je tiens également à vous préciser que je suis très sélective quant aux produits que j’utilise pour laver ma peau : le combo huile de jojoba – aloe vera – huile essentielle tea tree est au cœur même de ma routine soins (d’ailleurs, je suis aussi inscrite à votre méthode!).
Je m’en veux de vous prendre de votre temps, mais cette acné me bouffe littéralement la vie même si j’ai fait de gros efforts pour m’accepter.
Maintenant, j’aimerais connaître votre avis pour en venir à bout… (s’il est possible d’en venir à bout!)
Je vous remercie par avance de l’attention que vous voudrez bien porter à mon cas.
Très belle soirée à vous,
Alicia M.
Bonjour Alicia,
C’est vraiment difficile pour moi de vous répondre brièvement, car ma vision est fondamentalement différente de la médecine allopathique, qui en gros considère que votre corps est cassé et qu’il faut administrer un médicament ou un supplément pour le contrecarrer. Selon moi, il faut avant tout donner à votre corps l’environnement idéal pour qu’il fonctionne, c’est à dire promouvoir une ovulation régulière en donnant au corps tous les bons signaux pour qu’il ovule régulièrement. Je pense donc que le mode de vie est le socle sur lequel il faut s’appuyer, car naturellement le corps tend vers l’équilibre. Et oui, je voie tous les jours des jeunes femmes qui arrivent à mieux contrôler certains de leurs symptômes, comme l’acné, en 1. analysant leur situation personnelle 2. adoptant un mode de vie qui leur est adapté Mon premier réflexe, maintenant que vous êtes sans hormone de synthèse et sans plantes qui pourraient fausser la lecture, serait de vous observer avec soin, car pour la première fois depuis très longtemps, votre corps est sans masque. Je ferais donc la choses suivante : je me poserais la question de savoir où j’en suis du point de vue insuline, avant tout. Je vous engage ici à lire l’article sur les 4 types de SOPK. Etes-vous insulino-résistante ? C’est la première chose à savoir. Au besoin, des tests médicaux peuvent s’avérer nécessaire La deuxième chose, maintenant que vous venez d’avoir des règles, serait d’apprendre les bases de la symptothermie, et de commencer à remplir des cyclo-chartes. Cela vous permettra de connaitre les longueurs typiques de vos phases folliculaires et lutéales, ce qui est très précieux pour comprendre si/quand vous ovulez.
Très bien, merci beaucoup pour votre retour!
Je vais me renseigner sur la symptothermie.
Encore merci pour tout ce que vous faites …!
Bonjour,
Je vais avoir 28 ans le mois prochain, si mes souvenirs son bon j’ai eu mes première règle vers 13, 14 ans j’ai très rapidement été mise sous pilule ( le cycle suivant mes 1ère règles.).
J’ai eu plusieurs pilules depuis toutes ces années, j’ai eu leelo, minerva, jasminelle, evepar… et d’autre dont je n’ai plus le nom en tête.
J’ai eu plusieurs kystes aux ovaires étant plus jeune vers 17 à 19 ans mais à chaque fois mon m’a prescrit une autre pilule pour y remédier sans jamais vérifier si ils étaient parti ou non.
J’ai également eu une fausse couche vers 16 et demi. (sous pilule minerva et grossesse non connu).
Mon ancien gynécologue est parti en retraite quand j’avais 24 ans, et depuis mon nouveau gynécologue ne m’a jamais changer ma pilule minerva et à part un frottis par an, pas d’autre analyse. (car pas de patologie)
Dès que j’avais une autre pilule qu’une pour traiter l’acnée, ma peau devenait acnéique et grasse.
Il y a maintenant 6 mois (le 10 juillet 2018) que j’ai arrêté ma pillule minerva afin d’essayé d’avoir un bébé avec mon conjoint.
Suite à l’arrêt de ma pillule (la fin de la plaquette), j’ai eu comme prévu mes règles pendant 5 jours.
Mais depuis ça je n’ai pas eu mes règles, aucun saignement, rien du tout.
En revanche, j’ai eu un recrudescence de ma pilosité, (jambe, moustache, aisselles, maillot) j’ai bientôt plus de poil que mon conjoint, j’ai pourtant il y a 2 ans effectué une séance de laser mais c’est vraiment comme si je n’avais rien fait.
J’ai également la peau de mon visage qui graisse à une vitesse impressionnante au bout d’une heure je brille et on dirai que j’ai mis de l’huile sur mon visage. Alors mon cuir chevelu c’est exactement pareil je dois me laver les cheveux tout les jours et je pourrai même toute les demi journée. (utilise pourtant un shampoing solide et du savons naturelle pour mes cheveux et mon visage).J’ai toujours eu une peau à tendance grasse mais la c’est vraiment autre chose.
Et j’ai une perte de cheveux vraiment importante, alors que je n’ai jamais vraiment perdu mes cheveux.
J’ai en effet un imc de 27.9 qui évoque un surpoids mais j’ai beau manger sainement je n’arrive pas à perdre du poids, je fais à manger, je ne mange que très rarement des produits industrielle et je fais du sport au minimum deux fois par semaine (cross training et musculation aquatique).
J’ai plusieurs symptôme et je vais contacter également mon gynécologue pour un bilan et un diagnostic, malgré qu’il m’a dit que si j’essaye d’avoir un bébé je ne dois pas venir en consultation avant un an. Je ne sais pas si il va accepter de me prendre en consultation car il y a un an d’attente pour un rendez-vous de contrôle.
J’ai fais plusieurs recherche sur l’ensemble de mes symptôme que j’ai remarqué et c’est ainsi que je suis arrivé à lire votre article et voir la vidéo de Mélissa et vous.
Je vous remercie pour cette article et la vidéo j’ai appris plein de chose ce symptôme, je ne me dis absolument pas que j’en suis atteinte mais c’est probable. Sans diagnostic je n’imagine rien.
Bonjour,
J’ai 37 ans et j’ai arrêté la pilule il y a 18 mois (pilule que je n’ai prise que pendant 3 ans). J’ai été diagnostiqué opk il y a 6 mois environ après une échographie pelvienne et un bilan hormonal mettant en avant un taux de lh 4 fois supérieur à celui fsh et un taux de testostérone légèrement supérieur à la normale 0,57. Mes cycles sont réguliers mais longs (45 jours en moyenne) et je souffre de spm (milieu de cycle). Je suis vos conseils (moins de sucre, routine beauté, sport, etc.). J’aimerais soulager mon spm rééquilibrer mes hormones. Le gattilier semblerait tout indiqué pour ce faire mais vous expliquez qu’il n’est pas compatible avec un taux de lh élevé. Que risquerait-il de provoquer ? Afin de baisser mon niveau de testostérone et réduire mon acné, devrais-je me tourner vers le palmier nain ? J’ai lu que le houblon avait des effets anti-androgènes ? Qu’en pensez-vous ? D’avance merci. Sandrine
Bonjour Sandrine, en cas de LH déjà élevée, le gattilier peut augmenter votre taux de LH, et ainsi vos symptômes, ce qui n’est pas une bonne situation. Le premier réflexe à mon avis est le magnésium transcutané, j’explique ici en quoi il contribue à équilibrer les hormones. Puis, il faut se demander quelle est notre situation en terme d’insulino-résistance. 50% des femmes souffrant de SOPK ont un souci de ce coté-là, c’est donc la première chose à identifier, car selon cette réponse, une stratégie en terme de compléments ne sera pas la même.
Bonjour,
Je vous explique ma situation, j’ai 23ans et j’ai été diagnostiqué SOPK récemment. J’ai eu mes règles à 15 ans qui n’ont jamais été régulière (cycle = 3mois). J’ai posé un implant contraceptif à l´age de 18ans (plus de règles suite à ça). Quelque temps après j’avais de plus en plus de duvet sur le visage qui c’est transforme en poils mature sur le menton et au dessus de la lèvre. J’ai retiré l’implant il y a quelque mois ( exactement 3 mois et mes règles ne sont pas revenues) et C’est à ce moment là que j’ai contactee une dermatologue pour ces poils au visage qui m’a conseillée de voir une gynécologue pour suspicion de SOPK. Le diagnostic s’est Révélée positif. Cependant un doute persiste, sur ma prise de sang seul mon taux de testostérone est trop élevé, je ne suis pas insulino résistante et mon échographie est normal. Qu’en pensez-vous ? Ai-je vraiment le SOPK ? Si non, pensez-vous à une autre pathologie ? Je vous remercie de la réponse que vous pourrez m’apporter ainsi que pour vos articles qui m’ont aider à bien comprendre le sujet.
Elise, c’est difficile à dire. D’un coté, il peut y avoir une hausse de certains androgènes après l’arrêt d’un traitement hormonale de synthèse. Mais de l’autre, le fait que vous n’ayez jamais eu de règles régulières avant le traitement + des signes d’hyperandrogénie (hyper-pilosité) désormais + taux testostérone élevé aurait tendance à pointer vers le SOPK. Il existe plusieurs types de SOPK, comme je l’évoque dans l’article, et tous ne sont pas reliés à l’insulino-résistance (se méfier cependant, un test de glycémie à jeun n’est pas suffisant pour détecter l’insulino-résistance, il faut demander des tests d’hyper-insulinie provoquée pour être sûre).
Bonjour
En lisant plusieurs des messages précédents j’ai compris à mon grand regret que vous ne preniez plus de patiente. Je vais tout de meme vous présenter ma situation car peut être aurez vous 5 min pour me guider. J’ai aujourd’hui 41 ans. Avant même d’avoir mes règles ou parallèlement (je ne me souviens plus bien) j’ai développé à 11 ans un gros kyste sur l ovaire. La gynéco m’a prescrit à l’époque la pilule Stediril pour éliminer ce kyste. Par la suite je n’ai jamais eu mes règles régulièrement, elles étaient très très rares. A 12 ans, les cheveux gras et l acne+++++ sont arrivés. J’ai subi entre 12 et 17 ans: 2 traitements roaccutane+ Antibio sans que jamais rien n’est un effet persistant à l’arrêt du traitement. A 16 ans j’ai été mise sous diane 35 et là bonheur: plus de problème d acne pendant 10 ans.A 26 ans j’ai voulu avoir un enfant et ai donc arrêté la pilule. Après divers examens j’ai été diagnostiquee SOPK. Pendant les traitements mon acné est revenu ++++.J’ai eu mes 2 filles en PMA avec des stimulations très très fortes pour parvenir à avoir 1 ovule mature. Après mes grossesses, durant lesquelles j’ai eu pas mal d acne qd mm, j’ai été remise à chaque fois sous diane 35.
Lorsque la diane 35 a été interdite, j’ai été passée sous androcur + oestrogènes percutane. Resultat: pas d acne ms après 3 mois début d’une chute importante de cheveux qui se poursuit encore auj. Dès que la diane 35 a été reautorisee je l’ai reprise et mais la chute de cheveux a continué et se poursuit.
Il y a 4 mois on m’a détecté des taux de cortisol trop élevé. J’ai dû arrêter la pilule pendant 2 mois pour réaliser des dosages. Aucune règles pendant ces 2 mois. Un stress chronique a été diagnostiqué. Durant ces 2 mois mon acné n’est pas revenu mais mes cheveux se sont mis à graisser en 1/2 journée et ma peau aussi. Niveau dosages hormonaux, après 1 mois et 10 jours d’arrêt de pilule, il m’a été dosés: testostérone =0.35ug/L, T3 et T4 élevées (limite > des normes), TSH =OK, progesterone de la norme), protéine liant testo et estradiol= 12 mg/L (limite > de la norme ), 17 alpha hydroxyprogesterone = 0.9 ng/mm, insuline=OK.
Depuis on m’a remise sous pilule, Jasmine.
Ma gynéco m’a dit que je devrais continuer la pilule jusqu’à 48 ans et qu’à ce moment là on verrait. Je lui ai posé les questions /la ménopause et ce qui m’attendait et le tableau a été terrifiant: hirsutisme, acné et alopecie.
J’ai aussi posé la question des risques pour mes filles et elle m’a dit que c’était héréditaire et dc qu’ils étaient les mêmes que pour moi.
Voilà je vous ai tout dit.
Qu’en pensez vous?
Connaîtriez vous un endocrinologue compétent pour les SOPK, dans la région de Marseille, à me conseiller ?
Je m’excuse pour la longueur +++de mon message et espère que vous pourrez prendre 5 minutes pour lire mon message et me guider vers une personne compétente.
Merci par avance du fond du coeur
Bien Cordialement
Bonjour Agnès, je ne connais malheureusement pas de personnes à vous recommander dans votre région. Il est dur de vous aider, car dans votre cas, votre corps n’a JAMAIS fonctionné sans hormones de synthèse. Cependant, je pense que ce n’est pas impossible, si vous agissez avec constance et passion vers le naturel. Mon conseil serait de vous rapprocher d’une naturopathe spécilisée en santé des femmes, et d’adopter un vrai plan de lutte contre les effets du stress. On ne peut souvent pas changer le stress, mais on peut changer sa réaction envers les stimuli. Ne vous laissez pas enfermer pas un diagnostic : donnez-vous, ainsi qu’à vos filles, une chance de vivre autrement.
Bonjour,
Je viens d’etre diagnostiquer sopk. Et je reste dans le flou. Les medecins me disent qu’il n’y a aucun lien entre insuline et sopk ni avec une intolérance alimentaire.
Ma prise de sang est normal pour ma gynécologue. Je ne sais plu quoi faire.
J’ai des ovaires polykistique a l’eco, pds normal et tout les symptômes des sopk.
Puis-je faire une seule consultation avec vous. Pour analyser mes résultats et me conseiller pour mon parcourt ?
Bonjour Salima, je suis absolument navrée, mais je ne suis plus en mesure d’accepter pour le moment de nouvelles clientes, mon agenda est complètement plein pour l’année 2019. En revanche, j’envisage de former des praticiens pour pouvoir subvenir à la demande. C’est pourquoi je prends note de votre requête, et ne manquerai pas de vous informer dès que nous aurons une solution. Avez-vous vu la vidéo suivante, qui parle, entre autre, du diagnostique ? Je pense qu’elle peut vous aider.
Merci beaucoup de votre réponse.C’est dommage que vous n’avais plus de place. J’ai l’impression que les médecins ne cherche pas vraiment ce qui ne va pas. Oui j’ai vu votre vidéo. Mais quand j’en parle au médecin pour eux ça ça rien avoir. Mon hormonologie étant bonne LH FSH TH Testosteronne .. je me demande si comme vous le dite si bien dans votre vidéo, je ne serais pas vraiment sopk et le diagnostique de mon gynécologue faux. Malgrès l’éco avec de gros ovaires et 30 follicule chacunes, faite fin octobre 2018.
j’ai tout les symptômes depuis l’adolescence, hirsutisme, retard de règle(à l’adolescence 2 a 5 fois par an et maintenant des cycles de 35 45 jours), chute de cheveux, surpoids depuis ma grossesse avant j’était mince. Et maintenant j’ai aussi une grosse fatigue permanente, des courbature sans raison, des douleur articulaire inexpliqué( dans ma tête selon le médecin) et plusieurs selle par jour …
Vous dites dans votre vidéo que certaine fois c’est un mauvais diagnostique et qu’on ne souffre pas de sopk. Mais alors de quoi on souffre ? Avec tout les sympote que j’ai typiquement SOPK ?
Merci beaucoup de votre réponse.C’est dommage j’aurais tellement voulu avoir un rdv avec vous. J’ai l’impression que les médecins ne cherche pas vraiment ce qui ne va pas. Oui j’ai vu votre vidéo. Mais quand j’en parle aux médecins pour eux ça ça rien avoir. Mon hormonologie étant bonne LH FSH TH Testostérone .. je me demande si, comme vous le dite si bien dans votre vidéo, je ne serais pas sopk et le diagnostique de mon gynécologue faux. Malgrès l’éco avec de gros ovaires et 30 follicule faite fin octobre 2018.
J’ai tout les symptômes depuis l’adolescence, hirsutisme, retard de règle(à l’adolescence 2 a 5 fois par an et maintenant des cycles de 35 45 jours), chute de cheveux, surpoids depuis ma grossesse en 2015 avant j’était mince. Et maintenant j’ai aussi une grosse fatigue permanente, des courbatures sans raison, des douleures articulaires inexpliquées( dans ma tête selon le médecin) et plusieurs selles par jour …
Vous dites dans votre vidéo que certaine fois c’est un mauvais diagnostique et qu’on ne souffre pas de sopk. Mais alors de quoi on souffre ? Avec tout les sympote que j’ai typiquement SOPK ?
Bonjour Salima, le fait qu’il y ait hirsutisme/perte de cheveux + irrégularité du cycle + écho semble confirmer le diagnostique… « mais grosse fatigue permanente, des courbatures sans raison, des douleurs articulaires inexpliquées( dans ma tête selon le médecin) et plusieurs selles par jour … » pourrait pointer vers un pb de type intolérance alimentaire. La première chose que je ferais, c’est (si ça n’a pas été fait) de regarder du coté du gluten. Vérifiez si cela figure dans vos analyses, et à défaut, demandez à ce que cela soit fait, d’accord ?
Merci beaucoup de votre réponse. Je vais essayer de trouver un medecin qui accepte de me faire les test. Car pour l’instant ma gynécologue et ma généraliste m’ont dit non.
Encore merci pour votre réponse ça m’aide beaucoup.
Bonsoir,
Traitée par Androcur + Provames depuis 20 ans pour SOPK (acné + hyperpilosité), j’ai commencé depuis septembre un sevrage progressif pour tenter de me passer de cette association. Pensez-vous qu’il soit dangereux de commencer à prendre du palmier nain (tout en étant encore sous Androcur) pour atténuer les effets de cette baisse de dosage ? Cordialement.
Bonjour Stéphanie, mon premier réflexe pendant le sevrage ne serait pas le palmier nain, mais plutôt un travail (entre autre) sur le foie. S’il fallait choisir des suppléments, ce serait en priorité le magnésium (transcutané par exemple) : voir explications ici et la silymarine.
J’ai l’habitude de prendre du magnésium marin qui ne me pose pas de problèmes particuliers. Faut-il que j’en change ?
Ce n’est pas forcément nécessaire. C’est juste que la voie transdermale est très rapide d’action.
Je vous remercie beaucoup pour vos éclairages.
Avec plaisir, Stéphanie. Bonne chance pour tout !
Bonjour, je me reconnais pas mal dans certains symptômes…notamment l’acné hormonal et surtout une énorme perte de cheveux! c’est de pire en pire chaque jour!!! ça commence à se voir sérieusement.
ça fais plusieurs années que je ne prend plus la pilule ( 8ans) et j’ai décider de faire retirer mon stérilet depuis 6 mois suite a de violentes douleurs dans le bas ventre!
j’ai demandé a mon gynéco si j’avais des kystes sur les ovaires
( il y a 2 ans) et ils m »a dit que non!
puis il m’a dit que la violente douleurs dans le bas ventre ( il y a 6 mois) correspond a un kyste qui a éclaté…. ni plus ni moins!
j’ai pas l’impression qu’il cherche à savoir ce qui cloche!
moi je suis sure qu’il y a un dérèglement quelque part…
Vers qui dois je me tourner pour faire un bon diagnostique?
un naturopathe? un endocrinologue ? un dermatologue? un gynécologue?
Je ne sais plus quoi faire !!! j’aimerais bien ne plus perdre mes cheveux….Help;)
Est ce que l’ovaire multifolliculaire c’est pareil que le SOPK ? Et si non que peut-on faire ?
Ce n’est pas tout à fait la même chose, Anne. Les deux sont des absences ou retards d’ovulation, le SOPK s’accompagnant en + d’autres signes : hausse de certaines hormones par exemple.
Dans les 2 cas, ce qu’on peut faire, c’est se demander: qu’est-ce qui peut expliquer cette difficulté à ovuler ? Quelles sont les facteurs personnels : stress ? surpoids ? prise de pilule ? insulino-résistance ? Carences nutritionnelles ? Trop grande inflammation ? etc…
Bonjour,
SVP pouvez-vous développer l’article sur le SOPK lié à un dysfonctionnement de la thyroïde ? merci beaucoup !
Bonjour Marie, je prends note de votre demande. J’avais déjà un peu abordé ces points ici, si cela peut vous être utile…
Bonjour Emmanuelle, je suis très intéressée si vous pouvez développée le SOPK sous l’angle ‘problème thyroïdien’. Merci beaucoup par avance !
Bonjour Emmanuelle, merci pour vos articles et informations sur le SOPK. Votre derniere video estremplie d’ informations, et il est rare d’en trouver!
Je voulais savoir si derriere un diagmostique d’SOPK il pouvait aussi y avoir un probleme de la glande pituitaire?
A force de faire ses propores recherches on trouve beaucoup de choses, et surement pas toujours les bonnes. Je demande car mes dernieres prise de sang montre un taux de LH bas: <0.5 UI/l pour les bornes 0,1-1000,0 et j'ai aussi tres froid, et les deux combine ont ammene mes recherches sur la glande pituitaire.
Pour info ma prolactine 10.9ng pour les bornes 5,2/26,5 et SDHEA 3,7 pour les bornes 2,7-9,2 et testosterone 0,67 pour les bornes 0,25-2,75 (et plein d'autres resultats mais je ne sais lesquels sont les plus indicatifs)
Merci pour votre aide!
Bonjour Lili, je ne suis pas sûre que je lirais ces résultats de la même manière que vous, la LH n’ayant généralement de sens qu’en rapport avec la FSH. Quand à la frilosité, cela peut être un signe d’hypothyroïdie…
Bonjour Emanuelle,
Merci pour votre reponse. Ma FSH est a 0.1 UI/I (elle etait a 6.5 il y a 1 an). Je suis sous pillule + androcure,
malheureusement la solution de tout les gyneco et andocrinologues…. Je voudrais idealement arreter mais l’effet boomerang me fait peur. Anyway, merci pour votre aide, sur ce sujet et tous les autres!
Bonjour Lili, en étant sous pilule + androcure, il n’est pas possible d’analyser votre situation : ces hormones synthétiques se substituant aux votres…
Bonjour Emmanuelle, J’ai 28 ans. Je prends la pillule depuis l’âge de 16 ans (diane 35 puis jasminelle deja prescrite pour un pb d’acné)
J’ai arrêté jasminelle en décembre 2017. A la suite de cet arrêt, j’ai eu de grosses poussée d’acné pendant 4 mois, chute de cheveux et grosse fatigue. Aujourd’hui l’acné s’est bien atténuée même si j’ai tjrs des boutons, et j’ai l’impression que mes cheveux vont mieux. Je suis en meilleure forme. J’applique vos conseils (ig bas, plus de produits laitier et routine soin naturelle).
Ce qui m’inquiète aujourd’hui ce sont mes cycles, j’ai eu 7 mois d’absence de règle puis 1 cycle de 35 jours, 1 de 52 jours et aujourd’hui je suis au 63eme jour… alors je pense au SOPK.
J’aimerai consulter un médecin pour faire des analyses et être conseillée mais je ne sais pas vers qui me tourner, ma gyneco voulait me donner androcur en janvier pour mon acné…
Pouvez vous me recommander qqn sur paris?
Bonjour Pauline, je pense qu’en effet il est important pour vous de faire des tests complémentaires. Malheureusement je ne suis pas sûre de savoir vers qui vous diriger… Peut-être une lectrice saura-t-elle le faire ?
Bonjour Emmanuelle,
Je reviens vers vous car j’ai été consulter une gynécologue pour mes problèmes de cycles irréguliers.
Elle pense aussi à un SOPK, l’echo a montré de nombreux follicules ovariens mais pas de kyste.
Elle m’a demandé de faire un bilan hormonale à J2 du cycle :
– FSH, LH, l’oestradiol
– AMH
-Prolactine
– testostérone, 1 7 OH progestérone, DHEA
Étant donné que je n’ai toujours pas de règles à J94, elle m’a prescrit duphaston pour les déclencher en me disant que je pouvais aussi attendre mes règles naturellement.
Qu’en pensez vous? Est ce que c’est mieux d’attendre ou de prendre ce médicament pour être fixée plus rapidement ?
Est ce que si je tombe enceinte (même si c’est peu probable) pendant la prise de ce médicament cela peut-il être dangereux?
Bonne journée
Bonjour Emmanuelle; en ce qui concerne le SOPK declenché par l’arrêt de la prise de la pilule je ne vois pas vraiment quelles solutions peuvent être proposées ?
Si ce n’est ni une inflammation ni une résistance à l’insuline .. alors qu’est ce qui pourrait réguler le cycle est les hormones ? Merci pour vos éclairages
Bonjour Elsa, il faudrait réellement un chapitre entier d’un livre pour répondre à cette question correctement, et généralement je propose à mes clientes de préparer en avance l’arrêt de la pilule, 3 mois avant, ce qui aide beaucoup. Sans prétendre que ce soit suffisant, j’essaierais dans un premier temps de faciliter le travail du foie, et aiderait mon organisme en envisageant une cure de silymarine et de magnésium transcutané. J’avais écrit cet article sur le magnésium qui peut vous intéresser.
J’ai un sopk, diagnostiqué vers 23 ans, après l’arrêt de minesse… Je suis très mince, un peu de pilosité mais pas de barbe, cycle un peu long mais réglée sans soucis. Je gère mal le sucre que je ne consomme quasiment pas (sauf chocolat noir) mais aucun médecin ne voit l’utilité de tester le glucose… (quand le profil n’entre pas dans la case sopk obèse, hirsute… bref… passons). Mes boutons ont fini par s’atténuer… sans rien faire… Plus tard, suite à un vrai kyste, j’ai eu du lutenyl pendant 4 ans et cela a juste mis mes ovaires en arrêt donc plus d’acné. L’arrêt, il y a un an, et depuis peu, le retour des boutons localisés au menton. Le dérèglement hormonal a déréglé un paquet de choses et je découvre une sorte de spm désormais. Moins violent qu’au début de l’arrêt de lutenyl donc j’ai bon espoir que ça finisse par se tasser… Ce qui me provoque le plus de soucis ce sont les glucides rapides dont les pâtes… Je ne mange pas de produits laitiers à l’exception du beurre parfois ou ghee et j’ai réessayé très récemment un peu de brebis mais franchement.. mes boutons sont vraiment liés au stress, au spm et aux hormones… J’ai besoin de manger régulièrement sinon je me sens mal… protéines, légumes, quelques glucides pour tenir et je varie les céréales, oléagineux mais j’ai des périodes de colites atroces où je fais attention aux fodmaps et tendance à la gastrite alors parfois, le gras, c’est dur mais j’en consomme . Sans « bons » glucides », je perds du poids trop vite. Ma thyroide est dite « normale » et aucun médecin ne dosera la t3 ou t4… Par curiosité je demanderai lors d’un examen nutritionnel à ce que l’on me teste le gluten, le lactose et les oeufs. Mes boutons au menton sont de plus en plus présents… j’hésite tout de même à restopper le pain… mais j’en ai assez… Ma routine soin est très soft… le moins possible et maquillage minéral… Je suis peu convaincue que l’alimentation, dans la mesure où elle est déjà équilibrée et saine… bref… c’est difficile en fait… à 35 ans… l’acné… et tout contrôler sans tomber dans la psychose alimentaire…
Bonjour,
Le SOPK induit par la pilule peut il disparaître de lui meme sans avoir recours aux traitements ni pilule d’ici quelques années ?
Bonsoir,
J’ai 21 ans et une question importante par rapport a ce syndrome que j’ai, alors voila autrefois j’étais réglé normalement puis j’ai pris la pilule pendant 2ans et depuis que je l’ai arrêté ( soit 3ans maintenant) j’ai mes règles 2 fois par an. J’ai donc fait une échographie et on m’a annoncé que j’avais le syndrome des ovaires polykystiques. J’aimerai ainsi savoir si je pouvais compter sur la méthode du retrait en temps que moyen de contraception vu que je suis peu fertile?
Car je ne supporte pas la pilule, j’en ai essayer plusieurs et soit elles me rendent depressive, prise de poid ou alors acné excessive sur le corps.
Adèle